Ce collectif autunois a été crée le 22 Octobre 2010 par des autunois qui sont des syndicalistes, des personnes oeuvrant socialement ou de simples citoyens.Le but de ce collectif est de ne plus laisser une poignée de nos dirigeants supprimer nos acquis sociaux.C'est aussi refuser de supprimer à court terme notre système de retraite par répartition et de le livrer à la capitalisation.

Bref, vous l'aurez compris, c'est un collectif de résistance au système capitaliste.

mardi 16 novembre 2010

Pour défendre les retraites, gardons la flamme !

« La retraite aux flambeaux, Sarko au poteau et la soupe… aux poireaux ! » L’humour noir du slogan vedette de la manif nocturne organisée hier soir par l’AG interpro du Havre cachait mal le trouble causé par la perspective de la journée nationale « d’action » du mardi 23 novembre.



Près de 150 personnes participaient à une retraite aux flambeaux dans les rues du Havre hier soir. Manière de tenir vive la flamme de la mobilisation contre le gouvernement. A l’appel des unions locales CGT, CFDT, FSU et Solidaires, le cortège a déambulé entre Franklin et la sous-préfecture. Munis de lampions, de torches, de lanternes, de bougies…, les manifestants sortaient d’une assemblée générale un peu lourde. Question du jour : que faire du 23 novembre, journée nationale « d’action » décidée par les confédérations ? Une journée piège qui sera observée par le gouvernement comme par lesdites confédérations qui trouveraient là un prétexte cousu de fil blanc pour capituler sur les retraites.

L’idée de faire grève de la grève est dans certains esprits. La discipline syndicale a du mal à passer quand la stratégie nationale va dans le mur. Quelle mouche tsé-tsé pique les confédérations alors que la victoire était à portée de main ? Air connu. La colère emporte celles et ceux qui n’ont pas l’intention d’attendre l’élection présidentielle de 2012 pour signer un chèque en blanc à un parti qui s’y connaît aussi en trahisons.

Alors ? Par quel bout prendre le bâton merdeux ? Quoi que l’on fasse, cela fera sans doute rire Sarkozy qui se marre déjà quand il y a trois millions de personnes dans les rues. A sa place, je ne soufflerais pas trop sur les braises tout de même. Entre son impopularité notoire et les 64% de Français qui rejettent le « nouveau » gouvernement Fillon à peine nommé, il n’y a pas de quoi ramener sa fraise…

L’assemblée générale se donne le temps de la réflexion et se réunira mercredi, à 17 heures, salle Franklin, pour proposer des initiatives pour le 23 novembre… et après. L’idée d’une manifestation à 10 heures et d’un rassemblement à midi est dans l’air. Quoi qu’il arrive, nous sommes condamnés, une nouvelle fois, à mettre le paquet.

D’autres rendez-vous maintiendront le lien entre résistants dans le mois. Le jeudi 18 novembre, à 18 heures, une réunion du comité de soutien aux salarié-e-s de Cooper se tiendra au Val-aux-Grès, à Bolbec. Un hommage à Jules Durand, syndicaliste anarchiste havrais condamné à mort en 1910, sera par ailleurs rendu le jeudi 25 novembre dans le cimetière Sainte-Marie. Nous y reviendrons.

Face à un gouvernement de droite extrême, une extrême vigilance s’impose. Il n’y a en tout cas aucune place pour la résignation.

Quelques photos de la retraite aux flambeaux qui s’est terminée devant la sous-préfecture où l'AG  offrait un vin chaud.

PACO sur Le Post.fr.

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