Ce collectif autunois a été crée le 22 Octobre 2010 par des autunois qui sont des syndicalistes, des personnes oeuvrant socialement ou de simples citoyens.Le but de ce collectif est de ne plus laisser une poignée de nos dirigeants supprimer nos acquis sociaux.C'est aussi refuser de supprimer à court terme notre système de retraite par répartition et de le livrer à la capitalisation.
Bref, vous l'aurez compris, c'est un collectif de résistance au système capitaliste.
vendredi 12 novembre 2010
Mon syndicaliste de père...
Je viens de retrouver ce post :
Il est signé Aniketos, en réaction aux saloperies postées suite à un article concernant la lutte des ouvriers de Toyota à Onnaing :
Ben voilà... il est minuit passé... et depuis ce matin j’ai lu des choses qui m’ont fait se dresser les poils sur les bras tant c’était égoïste, veule, ignare, individualiste, bas de plafond. Et j’en ai franchement ma claque d’avoir eu à lire ça et à défendre en pure perte des idées de solidarité, d’union, de résistance, d’abnégation.
Mon syndicaliste à moi, c’est mon père. Il l’est depuis son premier boulot en 46 et il l’est toujours à 87 ans passés (si, si, il y a des sections retraités dans tous les syndicats et des ancêtres pour les faire vivre).
Mon syndicaliste de père, il passait des floppées de soirées en réunions au lieu de se reposer en famille devant la télé.
Mon syndicaliste de père, il passait des week-ends à rédiger des bulletins au lieu d’aller en montagne ou pique-niquer au bord d’un lac avec ses mômes.
Mon syndicaliste de père, il passait son temps à recevoir tous ceux qui venaient lui demander son aide, syndiqués ou pas, à toute heure. Ça sonnait à la porte pendant le repas ou tard le soir et il ouvrait toujours.
Mon syndicaliste de père, il faisait toujours grève même quand il n’était pas concerné par le motif. Et quand lui et ses copains gagnaient, personne ne venait les remercier. Pour être juste, quand ils perdaient non plus.
Mon syndicaliste de père, il comprenait qu’un type dont il avait sauvé les miches après qu’il soit venu le supplier de l’aider, fasse semblant de ne pas le reconnaître dans la rue, et il ne s’en formalisait pas.
Mon syndicaliste de père, il consacrait une partie de son salaire à son syndicat sans rechigner, avec bonheur.
Mon syndicaliste de père, il a encore fait ses 25 kms dans sa Twingo pour ne pas rater la manif du 19 mars même s’il n’a pas pu aller jusqu’au bout parce qu’il n’a plus ses jambes de 20 ans.
Alors, très sérieusement, j’assomme de mon mépris le plus total les hordes de gnous qui sont venus cracher leur haine de bas-de-plafond sur des types qui se battent à leur place.
source Aniketos le 22/04/2009 à 01:13 >
Toyota: comment un vice-président d'usine parle à ses salariés...
http://www.lepost.fr/article/2009/04/20/1503609_toyota-comment-un-vice-president-d-usine-parle-a-ses-salaries_3.html#reactions
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