Le 24 octobre 1940, le maréchal Pétain et Hitler se rencontrent à Montoire, scellant la politique de collaboration entre l'État français et le IIIe Reich. Une partie croissante de la population s'interroge sur le sens de cette rencontre et manifeste émotion voire anxiété ou mécontentement, comme le signale plusieurs rapports préfectoraux. C'est dans la jeunesse lycéenne et étudiante que se manifeste l'opposition la plus vive à la présence allemande. à Paris, l'Arc de triomphe est l'objectif de plusieurs manifestations à l'occasion de la commémoration interdite de la victoire du 11 novembre 1918.
En effet, après la défaite militaire de mai-juin 1940, le 11 novembre perd son statut de fête chômée, les cérémonies sont limitées au strict minimum. Les autorités, anticipant de possibles troubles, interdisent tout rassemblement. Ainsi une circulaire rectorale à Paris interdit toute participation des élèves et étudiants à la commémoration du 11 novembre mais contribue paradoxalement à la diffusion de cette information. La manifestation, en grande partie spontanée, d'une partie des lycéens et des étudiants parisiens qui souhaitent rendre hommage aux morts de la Grande Guerre à l'Arc de triomphe et saluer la victoire du 11 novembre 1918 est préparée de façon désordonnée par des petits groupes et quelques individus. Depuis plusieurs semaines, la police arrête des jeunes arborant des croix de Lorraine, emblème de la France Libre. L'initiative se conjugue avec la protestation parallèle, essentiellement organisée par les étudiants et lycéens communistes de Paris, contre l'arrestation du savant Paul Langevin, connu pour son engagement en faveur du Front populaire avant la guerre.
Pendant la manifestation, une partie de la foule s'en prend à des collaborateurs et à des soldats allemands. Des cris «Vive de Gaulle» attestent de la connaissance, même confuse, de l'existence et de l'action du général qui incarne ainsi, depuis le 18 juin 1940, et grâce à ses interventions sur les ondes de la BBC, une autre légitimité aux yeux d'une partie de l'opinion.
Même si la répression, réelle et brutale, fut moins ample que ne le décrivit la BBC quelques semaines plus tard, le retentissement, amplifié par la rumeur et les articles véhéments de la presse collaboratrice, est assez considérable.
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La flamme du soldat niko enfin connue ...
Il se prend déjà pour Napoléon
il peut tout faire !! sauveur de la France à Colombey , maquisard dans le Vercors , ancien combattant le 11 novembre ... mais où va t'il s'arrêter ?Il s'est approprié le programme du CNR qui n'appartient qu'au peuple de France, ils étaient où les Béttencourts et compagnie le 11 novembre 1940
Il se prend déjà pour Napoléon
il peut tout faire !! sauveur de la France à Colombey , maquisard dans le Vercors , ancien combattant le 11 novembre ... mais où va t'il s'arrêter ?Il s'est approprié le programme du CNR qui n'appartient qu'au peuple de France, ils étaient où les Béttencourts et compagnie le 11 novembre 1940
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