Ce collectif autunois a été crée le 22 Octobre 2010 par des autunois qui sont des syndicalistes, des personnes oeuvrant socialement ou de simples citoyens.Le but de ce collectif est de ne plus laisser une poignée de nos dirigeants supprimer nos acquis sociaux.C'est aussi refuser de supprimer à court terme notre système de retraite par répartition et de le livrer à la capitalisation.

Bref, vous l'aurez compris, c'est un collectif de résistance au système capitaliste.

mardi 16 novembre 2010

Les réactions à l'interview de Nicolas Sarkozy


Marie-George Buffet, ex-secrétaire nationale du PCF : Nicolas Sarkozy a "un profond mépris, voire une ignorance des problèmes et des colères des hommes et des femmes qui vivent sur notre territoire". "Quand il parle de dépendance, on a l'impression qu'il y a déjà les assurances avec les rapaces prêts à se faire de l'argent", "ça fait frémir". "On a entendu un président dire on continue dans les réformes régressives" donc "n'attendez rien" du gouvernement mais "attendez tout du mouvement social!". La gauche, "trop divisée", a la "responsablité de travailler à un projet alternatif pour battre Nicolas Sarkozy".

Martine Aubry, première secrétaire du PS : "J'ai entendu un président de la République hésitant, je dirais déboussolé qui donne l'impression de ne pas savoir où il va". "J'ai entendu un président qui a l'air de ne pas comprendre le pays, et surtout paraît extrêmement éloigné des difficultés des Français". "Rien ne va. Il l'a dit d'ailleurs lui-même à plusieurs reprises, mais pourtant, il ne change rien".
"Dimanche, il a annoncé qu'il gardait le même Premier ministre et ce soir qu'il annonce qu'il va continuer la même politique".
"Nous avons assisté - mais c'est une habitude avec le président de la République - à un essai d'autojustification. Ce soir, c'était assez confus, assez brouillon", a-t-elle ajouté.

François Fillon, Premier ministre :  "Le président de la République a mis en lumière, avec une conviction intacte, la continuité et la cohérence de l'action réformiste engagée depuis 2007". Selon lui, Nicolas Sarkozy "s'est montré au-dessus des contingences partisanes et totalement concentré sur les principaux défis nationaux et internationaux que nous devons relever". "Son langage de vérité et sa détermination à préparer l'avenir sont gages de progrès et de protection pour tous les Français, a encore estimé François Fillon.

Jean-Luc Mélenchon, président du Parti de gauche : "Nicolas Sarkozy a cherché à cacher ses griffes, ce qui a donné un long bavardage souvent confus". "Il est lamentable que chaque fois qu'il évoque un aspect antisocial de sa politique, il puisse se réclamer de Dominique Strauss-Kahn ou de l'exemple d'un gouvernement social-démocrate quelque part en Europe". "La politique d'austérité et d'appauvrissement de l'Etat est confirmée : pas d'augmentation des recettes fiscales mais diminution des dépenses publiques. Du FMI "expressis verbis", comme dirait le président"

Cécile Duflot, secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts : "on a eu l'impression d'assister au spectacle de la politique". Mais "le problème, c'est pas juste de faire de la communication", "on n'est pas au cinéma de la politique", a-t-elle ajouté. "Le vrai sujet, c'est aujourd'hui, il y a quasiment 15% des habitants de ce pays et essentiellement des personnes âgées, qui cet hiver, n'auront pas les moyens de se chauffer".

Ségolène Royal, ex-candidate socialiste à la présidentielle : les Français auraient "de nouvelles raisons d'être en colère, et même dégoûtés.
"Les Français, ce soir, vont avoir de nouvelles raisons d'être en colère et même dégoûtés", a-t-elle déclaré en estimant que le président s'était montré "inconscient de la gravité de la situation économique, sociale et morale en France".
"J'ai trouvé un président affaibli par ses échecs, et enfin, j'ai trouvé un président qui était discrédité par ses mensonges", a-t-elle affirmé

François Bayrou, président du MoDem : "Nicolas Sarkozy a beaucoup parlé de lui, une forme de justification, et d'autoanalyse". Le président de la République "a beaucoup parlé du passé, a beaucoup regardé ce qu'il avait fait depuis des années" mais "il a très peu parlé des Français" et "des difficultés qu'ils rencontrent". "Il n'y pas eu un mot sur l'éducation", a regretté celui qui fut ministre de l'Education, "ni sur l'environnement". "Il n'y a pas eu une stratégie crédible pour remettre de la production en France", a encore dit le leader centriste.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire