Ce collectif autunois a été crée le 22 Octobre 2010 par des autunois qui sont des syndicalistes, des personnes oeuvrant socialement ou de simples citoyens.Le but de ce collectif est de ne plus laisser une poignée de nos dirigeants supprimer nos acquis sociaux.C'est aussi refuser de supprimer à court terme notre système de retraite par répartition et de le livrer à la capitalisation.

Bref, vous l'aurez compris, c'est un collectif de résistance au système capitaliste.

mercredi 24 novembre 2010

François dans les pas de Fillon


Le parlement a subi cet après-midi le discours de politique générale du Premier ministre. Discours sans surprise qui a vu François Fillon réciter à la perfection la feuille de route tracée par Nicolas Sarkozy il y a quelques jours. Comme son patron, le premier ministre habite au pays du « tout va très bien »... surtout pour le patronat.

C’est du baratin par paquet de vingt ! La souffrance sociale des Français est sciemment ignorée.


Où va un pays pour qui sa jeunesse vit désormais moins bien que les générations précédentes ? Le bilan de ce gouvernement, c’est 1 million de jeunes qui vivent en dessous du seuil de pauvreté. Nous sommes dans le déni de réalité. Pire l’aggravation est au rendez vous puisque pour l’emploi, le logement, la santé ou la sécurité, François Fillon propose tout simplement de continuer de faire ce qui ne marche pas. Mais les Français ne sont pas dupes, eux qui sont 68% à se dire mécontents de l’action économique du gouvernement.

François Fillon propose la concertation pour la réforme de la dépendance, et de la sécurité sociale. Tout est à craindre quand on connait la conception de la « concertation » du nouvel-ex premier ministre, déjà expérimentée pendant la réforme des retraites.


François Fillon a dit "assumer" le bilan de son gouvernement depuis 2007 et assuré que "l'élan de la réforme" était "intact", mercredi lors de son discours de politique générale à l'Assemblée.

La "rigueur budgétaire pour réduire nos déficits" : ceux qui attendaient du gouvernement Fillon III le signe d'un infléchissement plus social de Sarkozy en seront pour leurs frais. En prononçant devant les députés son discours de politique générale, le premier ministre reconduit dans ses fonctions reconduit la politique passée. "De quoi devrions-nous rougir" a-t-il dit pour résumer son bilan.Pourtant, le premier ministre a dit s'attendre à une croissance "supérieure à 1,5%" en 2010 et a jugé la prévision d'une croissance à 2% l'an prochain "à portée" de l'économie française. De son côté l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a tempéré les espoirs du gouvernement et a revu la semaine dernière à la baisse ses prévisions de croissance pour la France: elle s'attend tout de même à une hausse du produit intérieur brut (PIB) de 1,6% en 2010. Mais pour 2011, elle table sur un taux de croissance similaire de 1,6%, très en-dessous des prévisions françaises.Il a aussi plaidé mercredi pour un "nouveau réformisme social", qui passera notamment, selon lui, par la refonte des "règles de la représentativité patronale", que plusieurs syndicats et patronats appellent de leurs voeux.

Une loi votée en août 2008 a réformé la représentativité syndicale. Selon cette loi, un syndicat doit notamment obtenir au moins 10% des voix aux élections des représentants aux comités d'établissement pour être considéré comme représentatif et négocier des accords. Cette loi "amorce un changement du paysage syndical", a estimé François Fillon dans son discours de politique générale devant les députés. "Ce sera la clé d'un nouveau réformisme social", a-t-il ajouté. Mais jusqu'à présent, le Medef, qui se dispute avec la confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME) la représentativité des PME, s'est montré peu pressé d'aborder cette question.

François Fillon a déclaré mercredi devant les députés que la concertation nationale sur la dépendance, déjà annoncée par Nicolas Sarkozy, serait élargie à toute la protection sociale, citant notamment la régulation des dépenses de santé. De quoi présager d'un nouveau tour de vis en matière de remboursement des soins.

http://www.humanite.fr/24_11_2010-françois-dans-les-pas-de-fillon-458437

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire