le Président des riches, Chazal, Pujadas et Denizot, sans moi

Vivaldi, Stabat Mater dolorosa - Largo
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Ce soir, je ne regarderai pas Chazal, Pujadas et Denizot, ces sommités journalistiques, cirer les pompes à l'actualité, qui viendra leur expliquer le pourquoi du comment il fait le lit des injustices ordinaires.

On le sait depuis trois ans, et la route sera longue avant qu'il puisse se trouver en situation de ne plus sévir.

Je ne regarderai pas ce Président des riches se poser en roi des responsables alors qu'il est le contempteur du bien commun.

Vous l'imaginez dire autre chose qu'affirmer qu'il a sauvé le régime des retraites par répartition ?

Qu'il n'a d'autre ambition que d'honorer le mandat qui lui a été donné en 2007 ?

Que les efforts passés et à venir sont nécessaires pour que la France industrieuse reprenne sa place dans la mondialisation des inégalités ?

Que la France éternelle retrouve son rang de grande puissance comme le montre déjà sa présidence du G20 ?



Alors que son remaniement est de l'amuse gogo à usage interne pour lustrer ses cuivres en 2012, il dira que son nouveau gouvernement est celui qu'il fallait pour la France. Sans retirer le faux nez rouge, il rendra hommage à ceux qui se sont fait botter les fesses.

Il débitera ce que ses conseillers lui auront rédigé, des fadaises, des feuilles de route en feuilles de choux, des sentences et des promesses de souffrances avant le bonheur. Sauf à déraper, ce qui lui est formellement déconseillé par son service de communication. Mais ce sera encore un numéro préparant des déchirures.

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