Ce collectif autunois a été crée le 22 Octobre 2010 par des autunois qui sont des syndicalistes, des personnes oeuvrant socialement ou de simples citoyens.Le but de ce collectif est de ne plus laisser une poignée de nos dirigeants supprimer nos acquis sociaux.C'est aussi refuser de supprimer à court terme notre système de retraite par répartition et de le livrer à la capitalisation.

Bref, vous l'aurez compris, c'est un collectif de résistance au système capitaliste.

lundi 31 janvier 2011

Sarko Helico


De la haut, De ton Sarko Hélico, tu ne vois pas.

Escorté par tes policiers, Protégé par la cours de nantis, Entourés par des élus, des valets.

De la haut, De ton Sarko Hélico, tu ne vois pas.

Des carènes glacées trimer le polonais, Des hangars rouillés s’abimer l’intérimaire, Des cités usées se désespérer le précaire.

De la haut, De ton Sarko Hélico, tu n’entends pas la souffrir le peuple de St-Nazaire.

De ton Sarko Hélico, ne compte pas non plus, sur la presse domestiquée,

Pour t’informer que tout en bas, près des chantiers Revendique le syndiqué.

Personne n’ose témoigner Même tes policiers n’ont pas bronché quand des privés d’emploi, rebelles et déterminés,

Sur ton passage ont osé afficher SARKO DEGAGE!

Chômeuse rebelle

samedi 29 janvier 2011

Union européenne : bientôt la retraite à 67 ans pour tous !


Les Français n’ont pas aimé la retraite à 62 ans, ils vont détester la retraite à 67 ans. Mais ils n’y couperont pas. Ceux qui souhaitaient une harmonisation sociale européenne ne s’attendaient sans doute pas à ce qu’elle se fasse dans ce sens… Mais la crise est passée par là.

Ce recul de l’âge de la retraite va concerner non seulement les Français, mais l’ensemble des Européens afin d’alléger les contraintes pesant sur les budgets de l’Union Européenne.

C’est le prix à payer pour la solidarité financière que la zone euro a été obligée d’instaurer sous les coups de boutoir des marchés inquiets des dérives des finances publiques, comme je vous l’ai annoncé ici.

L’Allemagne, la plus réticente face à cette véritable révolution de la gouvernance de la zone euro, s’est résolue à payer pour venir en aide aux États les plus fragiles, mais à condition qu’ils restaurent leur compétitivité, ce qui passe par une harmonisation sociale (par le bas, faute de moyens) et fiscale (afin de supprimer la concurrence fiscale).

Un document interne du gouvernement allemand révélé aujourd’hui par l’agence de presse Reuters prône l’instauration d’un « pacte » qui imposerait, outre l’obligation constitutionnelle de l’équilibre budgétaire, un recul de l’âge de la retraite.

"Vous ne pouvez avoir une monnaie unique et des systèmes sociaux complétement divergents", a martelé tout à l’heure au forum de Davos, la chancelière allemande Angela Merkel.

Paris est exactement sur la même longueur d’onde, parfaitement conscient qu’une politique monétaire unique ne peut plus survivre avec dix-sept politiques économiques et budgétaires.

Pour l’instant, seule l’Allemagne a instauré la retraite à 67 ans dans la zone euro et même dans l’Union. Mais l’Espagne, menacée par les marchés, a annoncé cette semaine un projet de loi afin de faire passer l’âge légal de 65 à 67 ans, et le Danemark a mis le sujet à l’étude.

La plupart des pays de la zone euro sont déjà à 65 ans (dont la Grèce qui a dû se plier à l’injonction de l’Union et du FMI), à l’exception de Malte, de la Slovaquie, de la Lettonie, de la Slovénie et, bien sûr, de la France.

Autant dire qu’après 2012, l’Hexagone n’aura guère d’autre choix que de suivre ce mouvement, comme on le reconnaît à l’Élysée. Ce qui promet de belles manifestations… Bref, à terme, la zone euro ressemblera à une grande Allemagne.

Jean Quatremer, sur son blog bruxelles.blogs.liberation.fr

Merci, PAS... Tron

Chanson contre le document d’orientation du Ministre Tron

N’est-il pas grotesque notre premier ministre ?


"Ce que nous disons simplement au gouvernement égyptien, c’est qu’il faut qu’il entendre les revendications"


"C’est le peuple égyptien qui décide"


http://lci.tf1.fr/monde/afrique/2011-01/fillon-c-est-le-peuple-egyptien-qui-decide-6243993.html

Nous devrions vite retourner dans la rue pour demander à Monsieur Fillon qui, du fait certainement d’une grosse otite, n’a pas du entendre les quelques revendications émises par le peuple français ces dernières années. Puisque son désir de démocratie semble aiguisée ces temps ci, il pourrait en profiter également pour toucher deux mots à l’histrion qui nous sert de chef d’état et lui dire que c’est le peuple français qui décide et non pas sa seigneurie.

Randstad France : Ci-gît «L’Humain» et seules «les Ressources» demeurent


Randstad 2em groupe Mondial des « Ressources Humaines »
Ou :
Comment la dictature du « Chiffre » est érigée en gouvernance managériale ! par le P.D.G. du Groupe France !


Un véritable drame humain vient de se produire le 18 janvier 2011 : Un Travailleur Intérimaire, 47 ans, marié 2 enfants, en mission aux Papeteries EMIN LEYDIER pour le compte de l’Entreprise Utilisatrice PCVS et délégué par l’agence Randstad Experts et Pros, de Nogent sur seine vient de décéder suite à un accident du travail !

Sans préjuger aucunement des résultats de l’enquête en cours, menée par la Gendarmerie, et d’après les premières informations obtenues à la réunion extraordinaire du CHSCT Experts et Pros du périmètre concerné :

Les Feux sont au Rouge pour Vous Monsieur le P.D.G, pour vous madame la Directrice d’Experts et Pros et enfin pour vous monsieur le Directeur de l’Agence !

D’après les premiers éléments : Lors du découpage d’une tuyauterie d’alimentation sur le toit d’une cuve pâte à papier (dite fibres longues) et à 15 mètres du sol, par un autre intérimaire, une explosion dont les raisons restent encore à déterminer, a projeté la malheureuse victime dans les airs qui est ensuite retombée au pied de la cuve entre deux tuyaux d’alimentation !

Aucun salarié Permanent de l’entreprise n’encadrait les deux intérimaires !

Transporté par hélicoptère à la Pitié-salpêtrière il serait décédé en fin de journée
Nous sommes amenés à dresser un constat accablant pour le groupe Randstad, l’Etablissement Experts et Pros et enfin l’Agence de Nogent sur seine !!!

Un accident mortel de ce type est rarement dû au hasard ou directement originaire de la « faute à pas de chance » Seul la conjonction de plusieurs facteurs permet d’arriver à un résultat si funeste.


L’état du sommet de la tour témoigne de la violence de l’explosion.

Les effectifs de cette agence : Le directeur pour une demi part car étant également en charge d’une deuxième agence, plus 2 consultantes une senior et une junior.

Donc 2, 5 salariés doivent gérer plus de 130 Equivalents Temps Pleins !
Ce Ratio représente presque le double de la Norme !!
Cette agence a eu en 2010 : 20 Accidents du Travail !

Il y a déjà eu des accidents de travail à ce poste dans cette papeterie

Sur l’analyse de l’accident l’enquête interne menée par le préventeur du groupe fait ressortir d’importantes anomalies liées directement à la sécurité :

Sur l’aspect Politique Sécurité de Randstad EXPERTS et PROS :

L’étude de poste a-t elle été réalisée ou communiquée par le client : NON
L’Intérimaire a-t-il réalisé un test sécurité ? : NON
Sur Papier : NON
Test Métier : NON
Bilan Sécurité : NON
L’Intérimaire a-t-il suivi une session de sensibilisation à la sécurité : NON
L’Intérimaire a-t-il signé « l’attestation de remise »/la « Lettre d’engagement » du livret d’accueil Randstad ou du client : NON !

— Monsieur le Directeur d’Agence et face à cette tragédie, le moins que l’on puisse dire, est que : vous n’avez pas la…. moyenne !

Malgré l’ancienneté de l’Intérimaire sur ce poste depuis le 07/04/2010, TOUTES les réponses sont négatives, vous réalisez là UN véritable… sans Faute !

ATTENTION à la Clause Pénale ! Votre responsabilité est engagée !

Nous espérons que les décisions de justice dans ce domaine seront empreintes de la plus grande rigueur !

Nous ne tolérerons pas ces dérives dramatiques ! Nous y veillerons !

— Monsieur le Président Directeur Général vous vous appliquez avec une véritable frénésie à une chasse aux « COUTS » en réduisant et de façon drastique le nombre des postes !

Avec cette obsession monomaniaque de la diminution des emplois permanents, on arrive à de véritables catastrophes ! CQFD !

Votre n’avez aucune considération pour L’HUMAIN et qui est, ou plutôt qui devrait être, votre cœur de métier.

Vous ne considérez les Intérimaires que comme de la « matière première », votre stock en somme, pourtant je vous assure qu’ils sont bien constitués de Chair et de Sang : la Preuve !

— Madame la Présidente du CHSCT Experts et Pros lors de notre dernière réunion, nous vous avions déjà mis en garde sur ce risque potentiel, mais bien sur, aucune réaction de votre part (les résultats d’exploitations toujours et encore ...) et aujourd’hui : Quelle attitude allez vous adopter ?? Allez vous continuez à brûler TOUS les feux Rouges ?

Nous ignorons si pour vous trois, les images directement liées à ce travailleur meurtri dans ses chairs puis malheureusement décédé suite à cette explosion vont vous empêcher et ce, de façon temporaire de trouver le sommeil mais sachez que vous pouvez garder pour vous toute forme de compassion abjecte, que nous voyons déjà se poindre, lors de prochaines réunions que nous qualifions « d’Opérations Communication ! »

Nous autres syndicalistes présentons nos plus sincères condoléances à toute sa famille avec une pensée émue et fraternelle pour ses deux enfants et sa veuve.


Les Intérimaires ne sont que de la Viande blanche, mais néanmoins saignante, très très saignante pour vous Trois et nos chers (très chers..) actionnaires !

- Monsieur le PDG, de Randstad France, aujourd’hui, nous tirons le Signal d’Alarme SI un nouveau drame se produit vous en assumerez à part égale, avec madame la directrice d’EXPERTS et PROS, ou d’ailleurs d’autres agences sont en "Surrégime», l’entière responsabilité.

En aucun cas vous ne pourrez plus vous réfugier derrière le trop fameux : « On ne pouvait pas prévoir « ou pire encore « ni responsable ni coupable «
Sachez que notre syndicat se réserve le droit de se porter partie civile dans ce douloureux et dramatique accident.

Vous pouvez sans vergogne aucune, reprendre à votre compte, cette citation de Machiavel, que nous présumons être votre père spirituel :
« Rien n’est aussi désespérant que de ne pas trouver une nouvelle raison d’espérer «
Les Intérimaires payent le plus lourd tribut en matière d’Accidents du Travail, dans le BTP :

15 % des salariés sont des Travailleurs Temporaires MAIS ils représentent 50 % des Accidents du Travail !

Un Travailleur de plus, tombé au champ d ’Horreur des Ressources (IN)Humaines de l’Intérim et de l’établissement EXPERTS ET PROS du Groupe Randstad France !

L’Entreprise ou il fait bon vivre et …...Mourir !

On ne doit pas perdre sa vie à la gagner !

TOUS UNIS ET SOLIDAIRES POUR UNE SOCIÉTÉ PLUS HUMAINE
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article113036 

Après la révolution au Maghreb, les élections françaises arrivent : ayez peur bonnes gens


Adaptation de la posture Vigipirate. Vu cette lettre apposée dans le hall du Carrefour de Mont Saint Aignan sur les hauteurs de Rouen 76.

Le Premier Ministre a décidé une nouvelle adaptation de la posture Vigipirate prenant effet à partir du 18 janvier 2011. Dans ce cadre, je vous demande de porter une attention particulière aux mesures suivantes :
Mettre en œuvre le filtrage des entrées et contrôler les bagages dans les lieux ouverts au public, notamment dans les grands magasins et grands centre commerciaux (rouge).
Adapter la capacité des équipes de gardiennage, de surveillance et de supervision et organiser des rondes de surveillance externes dans les lieux de rassemblement de population tels que les grands magasins et les grands centres commerciaux (orange).

Le SIRACEDPC se tient à votre disposition pour toute précision
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article113044

vendredi 28 janvier 2011

Et si...?


A la lumière des événements tunisiens et égyptiens, les réactions vont bon train. L’enthousiasme euphorique salue les 2 révoltes et cela se conçoit.

Toutefois, on peut se poser quelques questions. On nous a habitués aux révolutions colorées. Les médias procédaient de même : images d’une libération : nous eûmes Berlin-Est, Bucarest et le vrai-faux procès des Ceaucescu, avec la vraie-fausse révolte de Timisoara, Moscou et un Eltsine grimpé sur un char et d’autres moments de liesse, en Ukraine et ailleurs. On mesure aujourd’hui le résultat démocratique. Les pays de l’Est passés au capitalisme, à son réalisme et à sa crise. Bonjour le progrès...

Il y a certes, du point de vue des 2 peuples, égyptien et tunisien, la très sincère volonté et espérance de démocratiser les régimes. Et l’on peut effectivement y voir des raisons d’espérer et de se réjouir.

Toutefois, c’est à la surprise générale que se réalisent ces "bouleversements" politiques. Et c’est même ça qui jette le trouble et invite à la suspicion.

L’administration Bush, souvenons-nous, avait pointé l’axe du mal. L’Irak fut envahi. La feuille de route fut une démocratie clé en main, avec, cerise sur le gâteau, un Moyen-Orient tout neuf, lui-même démocratisé.

Où en sommes-nous?

L’Irak est en ruines, menacé d’une tripartition inévitable. 40 nations coalisées s’essoufflent en Afghanistan dans une guerre que tout le monde sait ingagnable. Les perspectives sont de confier le pouvoir, selon un rituel néocolonialiste bien rôdé, aux talibans modérés.

De quoi ont besoin nos nations néocoloniales? D’un contexte favorable, sexy même. Un Proche et Moyen Orient lissé, enfin civilisé, démocratisé. Démocratisé signifie tenu en laisse. Suffisamment libre pour qu’on puisse penser que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.

L’Europe se voit le théâtre d’un vaste plan d’austérité. Il convient donc de lâcher la bride et de donner le change. Est-ce à dire que les grands bouleversements vont aller jusqu’à remettre en cause la domination capitaliste ici où là? Que nenni. Bien au contraire...

Les Etats-Unis du parti démocrate font donc ce pari : celui de provoquer un vaste courant de démocratisation dans le monde arabe afin de récupérer la triste équipée irako-afghane et se présenter comme la nation du monde libre, le 1er Etat démocratique au secours de toute la planète.

Certes, la menace "terroriste" perdurera, mais "on" fera en sorte d’amortir l’impact islamiste jusqu’à proclamer certains pays musulmans tout à fait fréquentables. La preuve : on nous décrit déjà la Tunisie comme un pays développé, cultivé et ouvert. Tout juste bon à flatter les relations internationales, quoi!

Attention à ne pas servir, dans l’enthousiasme, les plans machiavéliques des USA. Sachons attendre plutôt que de courir au devant des intérêts qui desserviront les nôtres...

De : yapadaxan
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article113023

jeudi 27 janvier 2011

Il y a un an, le 25 janvier 2010, Sarkozy promettait à sur TF1 : "Le chômage va reculer cette année".


A propos du chômage, il y a un an, le 25 janvier 2010, voici ce que Nicolas Sarkozy avait promis :

Sarkozy face aux Français : "Le chômage va reculer cette année".

C’est un format d’émission inédit qui a permis au président de la République d’être à l’antenne de TF1 pendant plus de deux heures, en "prime time".

Au cours de cette émission, le président a notamment affirmé que "dans les semaines et les mois qui viennent" les Français verraient "reculer le chômage".

http://www.rtl.fr/actualites/article/sarkozy-face-aux-francais-le-chomage-va-reculer-cette-annee-5932347099

Un an plus tard, le 26 janvier 2011, nous pouvons comparer les belles promesses de Sarkozy et la réalité :

Catégories A, B, C, D, E (ensemble) :

Octobre 2010 : le chômage atteint un nombre total de 4 599 900 personnes.

Novembre 2010 : le chômage atteint un nombre total de 4 618 600 personnes.

Décembre 2010 : le chômage atteint un nombre total de 4 650 700 personnes.

Variation sur un mois : + 32 100 chômeurs.

Variation sur un an : + 272 000 chômeurs.

En pourcentage :

Variation sur un mois : + 0,7 %.

Variation sur un an : + 6,2 %.

http://www.travail-emploi-sante.gouv.fr/IMG/pdf/PI-Mensuelle-_Poz71.pdf

"Anti-dîner du Siècle": 70 interpellations

Selon un photographe de l'AFP, des policiers ont contrôlé les identités des militants, les ont parfois fouillés avant de les faire monter dans des fourgons qui ont quitté la place pour un lieu non déterminé. | AFP PHOTO FRED DUFOUR

Soixante-dix personnes ont été interpellées place de la Concorde à Paris devant l'Automobile Club de France où elles comptaient protester ce soir contre un dîner du club "Le Siècle", qui, selon eux, mêle "scandaleusement" politiques et journalistes, a annoncé la police.

Selon un photographe de l'AFP, des policiers ont contrôlé les identités des militants, les ont parfois fouillés avant de les faire monter dans des fourgons qui ont quitté la place pour un lieu non déterminé.

"Nous étions là et serons là tous les mois, pour dénoncer la collusion syndicats-patronat et faire la lumière sur ces dîners du club du Siècle qui se passent tous les mois en catimini à la Concorde à l'Automobile club de France", a prévenu le Collectif dans un communiqué.

Faisant état d'"une centaine de militants interpellés", il a demandé leur "libération immédiate".

"Le Siècle" organise une fois par mois à Paris un dîner de personnalités influentes venues de tous les horizons (politique, économie, presse, social...).
Des rassemblements identiques s'étaient déjà tenus en octobre et en novembre. En octobre, les manifestants avaient chahuté sans agressivité des journalistes comme Emmanuel Chain ou Arlette Chabot sans que la police n'intervienne à l'inverse de ce qu'elle avait fait en novembre.

http://www.leparisien.fr/paris-75/anti-diner-du-siecle-70-interpellations-place-de-la-concorde-a-paris-26-01-2011-1244323.php

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/01/26/97001-20110126FILWWW00704-anti-diner-du-siecle-70-interpellations.php

http://reporterre.net/spip.php?article1590

http://www.lepost.fr/article/2011/01/27/2384725_diner-le-siecle-la-police-embarque-les-citoyens-pour-proteger-le-repas-des-oligarques.html

Sarkozy et sa pompe à fric préférée : c’est reparti

                     Les membres du Premier cercle à la sortie de l'hôtel bristol en décembre 2009
.
Source : Rue 89

UMP : la discrète danse du ventre de Sarkozy aux gros donateurs

Par DANIEL SCHNEIDERMANN 26/01/2011 | 09H39

Vous vous souvenez du Premier cercle ? Le club des « plus gros donateurs de l’UMP », jadis présidé par l’ex-trésorier Eric Woerth ? Sa mise en lumière fut peut-être l’aspect le plus pédagogique de l’affaire Woerth-Bettencourt, révélant soudainement comment ce gouvernement fait, derrière tous les fumigènes de toutes sortes, la politique de sa clientèle. On n’en parlait plus. Il était « mis en sommeil ». Je suis certain, je le sais, je le sens, que vous étiez dévorés par un frisson d’inquiétude. Que va devenir le Premier cercle ? Que vont devenir les millionnaires orphelins, ainsi abandonnés à eux mêmes ?

Allons, rassurez-vous. On a retrouvé le Premier cercle. Il s’est réuni mardi soir, « dans les sous-sols d’un grand hôtel de la Porte Maillot ». Aucun panneau dans le hall de l’hôtel, aucun service de sécurité. Ce n’est pas un scoop d’@si, mais de France Inter, qui y a consacré un sujet dans son journal de 8 heures.

Visite de l’orateur Nicolas Sarkozy

Le Premier cercle a reçu la visite de son orateur préféré, Nicolas Sarkozy, « entré et ressorti par une porte dérobée ». L’orateur est resté une demi-heure, au cours de laquelle il a (selon les récits des participants recueillis, micro fermé, par la journaliste) copieusement tapé sur l’ISF, estimé « qu’il n’y avait personne dans les rues » lors des manifs du week-end dernier contre les suppressions de postes à l’école, et promis à ses fans qu’ils le retrouveraient tel qu’ils l’aiment, lors de la prochaine campagne présidentielle.

On ne sait de quoi s’étonner davantage : de ce joli scoop de France Inter, ou bien que la radio soit la seule, ce matin, à révéler la tenue de cette chaleureuse réunion ?

Comment la journaliste d’Inter a-t-elle été informée ? Etait-elle la seule au courant ? Pourquoi ce type de réunion ne donne-t-il pas lieu à une dépêche de l’AFP (mais il n’est pas trop tard, la dépêche va peut-être venir dans la journée) ?

Quand le même Sarkozy, quelques heures plus tôt, confie aux journalistes ses impressions sur « The West Wing » (« A la Maison Blanche ») qu’il regarde le soir avec Carla, l’esprit de cour dicte généreusement de nombreux articles. Mais pas là.

La vertu progresse

Tout ne va pourtant pas si mal. La vertu progresse. Vous vous souvenez de la commission sur les conflits d’intérêts ? Son annonce tonitruante à Pujadas, sa douloureuse gestation ? Autre souvenir de l’affaire Woerth-Bettencourt.

Eh bien, elle va rendre son rapport. Explosif. Elle préconise tout un tas de recommandations, d’obligations, de déclarations. Peut-être même y aura-t-il une loi (je vous laisse découvrir les détails dans vos journaux préférés).

Si cette future (peut-être) loi est aussi bien appliquée que, par exemple, la loi qui oblige les médecins s’exprimant dans les médias à déclarer leurs conflits d’intérêts (à ce propos, si ce n’est pas encore fait, regardez bien, à la fin de notre émission de cette semaine, comment le docteur Ducardonnet, consultant santé à TF1, s’y conforme dans la douleur) tous les espoirs sont permis.

Apparemment, il est au moins un point qu’elle a laissé dans l’ombre : à propos des présidents de la République qui viennent faire la retape clandestinement devant les millionnaires de leur parti, la commission ne prévoit apparemment rien.

De : bernard Gensane

mercredi 26 janvier 2011

Montpellier Cinq adolescents devant le juge pour avoir distribué des tracts dans la rue

La France est un pays de flics

A tous les coins d’rue y’en a cent ...

Hexagone - Renaud


Montpellier Cinq adolescents devant le juge pour avoir distribué des tracts dans la rue

Publié à 17 h 01 dans Midi Libre - Cinq adolescents étaient convoqués mercredi devant le tribunal de Montpellier pour avoir distribué des tracts sur la voie publique lors des manifestations contre la réforme des retraites en novembre. Un seul a signé le rappel à la loi, les autres refusant de reconnaître avoir commis une infraction.

Leur première convocation, le 15 décembre, avait été reportée en raison d’une grève des avocats dans le cadre d’un mouvement national. Ces quatre lycéens et un étudiant, âgés de 16 et 17 ans, avaient été interpellés le 9 novembre alors qu’ils distribuaient des tracts sur une grande artère montpelliéraine, perturbant ainsi la circulation.

Selon Sophie, élève en 1re ES, la seule fille du groupe, ils avaient passé sept heures au commissariat de police, "dans une cellule, avec interrogatoire, prise d’empreintes, photos de face et de profil avec matricule". "C’est n’importe quoi ! Distribuer des tracts, c’est pas comme si on avait volé un truc. C’est pas justifié, c’est de la répression", a-t-elle déclaré mercredi. Une cinquantaine de personnes étaient venues les soutenir, à l’appel des syndicats CGT, Sud, Solidaires et de la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE). "C’est tout à fait disproportionné, tout à fait injuste.

Il n’est pas question de laisser passer ça. Ces jeunes n’ont absolument commis aucun dégât sur la voie, ne s’en sont pas pris aux personnes", a souligné le secrétaire départemental de la CGT, Serge Ragazzacci. "Si on est capable de mettre des lycéens au tribunal pour une distribution de tracts, derrière on se sent effectivement concerné en tant qu’organisation de salariés. C’est un très mauvais message donné à la jeunesse", a-t-il estimé.

http://bellaciao.org/fr/spip.php?article112938

Jacques Voisin (CFTC) juge le pacte social français "désormais rompu".


Le président de la CFTC Jacques Voisin a estimé mercredi que le pacte social en France "est désormais rompu" et que "nous n’avons tiré aucune leçon de la crise" financière et économique de 2008-2009.

"Notre pacte social français est désormais rompu. La crise constitue l’occasion et le prétexte pour nos gouvernants et pour le patronat de revenir sur tout ce qui fait et structure notre modèle social", s’est-il alarmé lors d’une conférence de presse.

http://bellaciao.org/fr/spip.php?article112919

mardi 25 janvier 2011

Sus au Siècle ! (mercredi 26 janvier)


Tous les quatrièmes mercredis du mois, les membres, petits ou grands, de l’oligarchie qui nous a volé la démocratie se réunissent discrètement, pour un dîner de leur association "Le Siècle" où se croisent hommes et femmes "qui comptent" dans le monde politique, dans celui des médias et, surtout, dans le "monde économique". Appel "Sus au Siècle !"

INVITATION (à partager largement) à gâcher
le mercredi de l’oligarchie du "Siècle"
mercredi 26 janvier
à partir de 19h30 et jusqu’à 21h

sur le trottoir devant l’Hôtel Crillon,
Place de la Concorde, Paris


Après le mercredi 27 octobre, après le mercredi 24 novembre, les citoyennes et citoyens sont invités à célébrer comme il se doit (œufs, farine, cotillons etc.) :

- les oligarques du Siècle qui, réunis autour d’une bonne table, chaque quatrième mercredi du mois, veillent en toute transparence au bonheur de leurs sujets ;

- Nicole Notat, l’immense syndicaliste intronisée présidente du Siècle. SUS AU SIÈCLE !

À BAS L’OLIGARCHIE ! VIVE LA DÉMOCRATIE !

• Liens utiles :
http://capdas.blogspot.com/2010/11/les-bafreurs-du-siecle-sont-sur-la.html 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Si%C3%A8cle

http://www.mediapart.fr/club/blog/jean-pierre-anselme/251110/les-bafreurs-du-siecle-sont-sur-la-sellette

• À noter : Gérard Filoche sera l’invité des mercredis de la démocratie, à La Commune Libre d’Aligre (3 rue d’Aligre, Paris 12e) mercredi 9 février, sur le thème de la dérèglementation du travail.

Les Mercredis de la démocratie sont organisés par :
Jean-Pierre Anselme
http://www.mediapart.fr/club/blog/Jean-Pierre%20Anselme
et
Jean-Robert Velveth
http://www.mediapart.fr/club/blog/Velveth

De : Jean-Pierre Anselme

lundi 24 janvier 2011

La marche de la honte

Belgique. Après sept mois de crise politique, les Belges ont exprimé, hier, leur exaspération.


Plus de 30 000 Belges ont participé, hier, à Bruxelles à une marche de la « honte » inédite pour dénoncer la crise politique d’une durée record qui menace l’unité du pays.


C’est la première fois, depuis les élections législatives belges du 13 juin 2010, que des citoyens ordinaires expriment ainsi massivement leur exaspération face à l’impasse actuelle. Ils répondaient à un appel popularisé via internet de cinq jeunes de Flandre et de Bruxelles, trois étudiants et deux salariés, se disant sans affiliation politique même si l’un d’eux est fils du ministre fédéral de la Justice, un chrétien-démocrate flamand. Leur mot d’ordre : une marche de la « honte » pour le royaume.

« Qu’est qu’on veut ? On veut un gouvernement », ont scandé les protestataires, jeunes souvent, au 224 e jour de la crise qui voit le pays privé de véritable gouvernement, un record en Europe.

Nombre de manifestants arboraient aussi dimanche une affichette avec le slogan « Se diviser ? pas en notre nom ! », mot d’ordre d’une réunion d’artistes et d’intellectuels organisée à Bruxelles vendredi soir, qui a fait grand bruit.

Les participants, flamands et francophones mêlés, y ont dénoncé la ligne nationaliste défendue par le parti indépendantiste sorti vainqueur des législatives, la Nouvelle Alliance flamande (N-VA), qui contribue à l’actuel blocage politique.

Sur le ton de l’humour, le francophone Philippe Geluck, le célèbre dessinateur du Chat, y a appelé à une « révolution des moules et des frites », le plat national belge, sur le modèle de la « révolution du jasmin » tunisienne.

Autre slogan à succès, « Une barbe pour la Belgique » pouvait-on lire sur des autocollants arborés dimanche par certains des 34 000 manifestants (selon la police), à la suite d’un appel de l’acteur belge Benoît Poelvoorde à ne plus se raser jusqu’au dénouement de la crise.

 http://www.lejsl.com/fr/accueil/article/4504926/La-marche-de-la-honte.html

La page Facebook de Sarkozy piratée: pas de candidature en 2012


La page Facebook de Nicolas Sarkozy a été brièvement piratée dimanche soir avec un message affirmant que le président avait décidé de ne pas se représenter en 2012, «compte tenu des circonstances exceptionnelles que connaît notre pays», ont indiqué plusieurs sites internet.
«Chers Compatriotes, compte tenu des circonstances exceptionnelles que conna(î)t notre pays, j’ai d(é)cid(é) en mon (â)me et conscience de ne pas me repr(é)senter (à) l’issue de mon premier mandat en 2012. Pour vous expliquer ce geste, je vous convie tous d’ores et d(é)j(à) à ce grand (é)v(é)nement populaire», indiquait le message avec une orthographe approximative.

L’auteur du piratage renvoyait vers une autre page Facebook intitulée «pot de départ de Nicolas Sarkozy» et donnant rendez-vous aux internautes «le dimanche 6 mai 2012 entre 19H et 23H30 devant le café Le Fouquet’s à Paris», restaurant des Champs-Elysées où Nicolas Sarkozy avait fêté sa victoire en 2007.
Après la suppression du message pirate, une mise au point est parue sur la page du chef de l’Etat. «Mon compte Facebook a donc été piraté ce soir, peut-être pour me rappeler qu’aucun système n’est infaillible», indique un message authentique du chef de l’Etat.

«Je prends note de la leçon d’écriture et d’orthographe mais ne souscris pas aux conclusions un peu hâtives du message», déclare Nicolas Sarkozy, avant d’ajouter: «Merci à ceux qui auront reconnu l’erreur, et merci encore pour votre soutien».
AFP

dimanche 23 janvier 2011

Poursuite de la grève dans les ports à l'appel de la CGT


La grève dans les ports s'est poursuivie samedi, pour le deuxième jour consécutif, et l'activité doit rester perturbée jusqu'à lundi compris, en raison d'un appel de la CGT des ports et docks pour la défense de départs anticipés en retraite au titre de la pénibilité.

A Fos, le trafic marchandises (conteneurs et vrac) était perturbé samedi à hauteur de 80-90%, selon Serge Coutouris, responsable de la CGT des dockers du golfe.

A Marseille-Est, le trafic marchandises était paralysé à 100% pour les conteneurs, d'après Daniel Manca, secrétaire général CGT des dockers du port.

En outre, concernant le trafic passagers, "on a invité l'ensemble des croisiéristes à éviter Marseille", a-t-il déclaré.

Au Havre, deuxième port français après Marseille, le mouvement se poursuivait aussi, paralysant notamment les terminaux conteneurs. En raison de cette grève, plusieurs navires ont été détournés vers des ports du nord de l'Europe, a indiqué la CGT.

A Nantes/Saint-Nazaire, sept bateaux étaient bloqués samedi à quai et 12 au large, a précisé Yves Tual (CGT). Une nouvelle assemblée générale des salariés en grève doit se tenir lundi matin.

A La Rochelle, les dockers prolongeaient leur grève pour des revendications dans le dossier de l'amiante, produit cancérigène dont les victimes peuvent sous certaines conditions bénéficier de départs anticipés.

La CGT des ports et docks veut faire valider un accord sur la prise en compte de la pénibilité trouvé fin octobre avec les organisations patronales, qui devait permettre des départs à la retraite quatre à cinq ans avant l'âge légal pour 5 à 6.000 travailleurs portuaires, avec un financement reposant sur la branche mais également sur des fonds publics.

Le gouvernement demande lui une reprise des négociations "dans le cadre défini par la loi de novembre 2010 portant réforme des retraites", ce qui réduirait à deux ans l'anticipation des départs et ferait que moins de personnes seraient concernées.

Pour Jérémy Julien, secrétaire général adjoint de la CGT dockers au Havre, il est "incroyable de revenir sur tout ce qui était quasiment acquis".

"La mobilisation est toujours au rendez-vous", estime la CGT à Fos. "On essaie de nous noyer dans le dossier des retraites, alors que notre dossier était complètement déconnecté depuis deux ans", souligne le responsable Serge Coutouris.

http://humanite.fr/22_01_2011-poursuite-de-la-grève-dans-les-ports-à-lappel-de-la-cgt-463056

Algérie, la marche du RCD réprimée violemment par la police


Un dispositif policier impressionnant est déployé dés 5 heures du matin autour des rues, des grandes artères et des grands axes de la capitale pour empêcher la tenue de la marche du rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD ) prévue samedi 22 janvier à Alger à partir de 11 heures du matin. Les autorités algériennes ont interdit cette manifestation population organisée à l’initiative du parti d’opposition de Said Sadi. DNA vous fait vivre en DIRECT cette marche.

14h40 : Sept policiers ont été blessés dans des heurts avec des partisans du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie devant leur siège a rapporté l’agence officielle algérienne de presse (APS)

14h30 : Le site internet du parti ( www.rcd-algerie.net ) n’est plus accessible depuis 14 heures.

13h 23 : Le siège du RCD, sis à la rue Didouche Mourad, est toujours encerclé par la police anti-émeute. Un député affirme à DNA que la direction dénombre déjà une quarantaine de blessés qui ont été évacués à l’hôpital ou soignés sur place. Une tentative de marche vers la Place du 1er mai a été aussitôt réprimée par les forces de l’ordre.

12h38 : Le photographe de presse Bilel Zihani a été arrêté par la police devant le siège du RCD alors qu’il photographiait un manifestant blessé. Embarqué au commissariat d’Alger ( Cavignac ), il a été retenu pendant deux heures avant d’être relâché. Selon des témoignages de journalistes, la carte mémoire de son appareil a été effacée.

12h15 : La marche populaire à laquelle initiée par le RCD pour samedi 22 janvier à 11 heures à été empêchée par les autorités algériennes. Un impressionnant dispositif de sécurité ( CNS, fourgons, camions à jet-d’eau, hélicoptères… ) a été déployé autour de la capitale très tôt dans la matinée du samedi. Des milliers de personnes venues de plusieurs wilayas ( départements ) ont été refoulées par des barrages policiers.

Le siège du parti de Said Sadi, situé à un angle de la rue Didouche Mourad (ex rue Michelet ) est totalement encerclé par des policiers anti-émeute. La direction du parti a été cantonnée dans le siège et empêchée de sortir afin de rejoindre le lieu de la marche, fixé à la place du 1er mai.

Plusieurs arrestations ont été effectuées par la police parmi les manifestants alors des militants et des responsables du parti ont été blessés par des coups de matraques. Certains blessés ont été évacués vers l’hôpital.

Le président du RCD, Said Sadi, affirme à DNA, que le parti » subit une véritable opération d’encerclement. Ils ont quadrillé la ville afin d’empêcher toute tentative de marcher. Des milliers de personnes, venues manifester, ont été refoulées en dehors de la capitale et des militants sont actuellement dans les commissariats de police. »

Les autorités algériennes qui avaient annoncé que la marche était interdite ont mis en place un dispositif policier impressionnant qui fait d’Alger, une ville en état de siège.

12h00 : Un photographe arrêté par les forces de sécurité et son matériel confisqué pour avoir photographié un manifestant du RCD blessé par la police.

11h35 : Le chef du groupe parlementaire du RCD a été évacué à l’hôpital. Un important dispositif policier continue d’encercler le siège du RCD, rue Didouche Mourad. Plusieurs personnes blessées par des coups de matraques.

11h25 : Plusieurs personnes ont été blessées par la police devant le siège du RCD affirme à DNA le chargé de communication du parti Mohcine Bellabes. Certaines ont été évacuées à l’hôpital alors que d’autres sont soignées dans le bâtiment où une cellule médicale a été installée. Plusieurs hélicoptères de la police survolent actuellement le ciel d’Alger.

11h00. Le chef du groupe parlementaire du RCD, Atmane Mazouz, arrêté samedi matin avant d’être relâché, est blessé au visage suite à des échauffourées avec la police. Le siège du parti est toujours encerclé par les brigades anti-émeute. Plusieurs arrestations sont actuellement effectuées dans divers endroits de la capitale.

10h54 : Le président du RCD, Said Sadi, improvise une conférence de presse au siège du parti, toujours bloqué par les forces anti-émeute. Sadi dénonce l’interdiction de la marche et fait état de plusieurs arrestations.

10h 50: Des milliers de manifestants venus de Tizi Ouzou et de Bejaia pour participer à la marche ont dû rebrousser chemin, les services de l’ordre les ayant empêchés d’accéder à la capitale.

10h40. Des responsables du RCD annoncent plusieurs arrestations parmi les sympathisants du parti. Le député de la circonscription de Béjaia, Athmane Azouz, a été interpellé par la police dans la soirée du vendredi 21 janvier avant d’être relâché.

10h 30 : Said Sadi au téléphone avec DNA depuis le siège du parti à Alger centre : « Nous sommes encerclés au siège du parti. Ils veulent étouffer cette marche. La police nous empêche de rejoindre la foule qui nous attend. Tous les accès à la capitale ont été fermés. La police a procédé à plusieurs arrestations dans la nuit du vendredi ainsi que dans la matinée du samedi. Des bus ont été bloqués à l’entrée de la ville. Il y a plus de 3000 policiers qui ont été déployés uniquement à la place du 1er mai. C’est une véritable bataille d’Alger. »

Alger. 10 h 19 : La police anti-émeute est déployée autour du siège du parti RCD sur la rue grande rue Didouche Mourad. Le député Nordine Ait Hamouda et le président du parti Said Sadi s’adressent à la foule à l’aide d’un mégaphone. Nordine Ait Hamouda scande : « Bouteflika -Ben Ali ».

Alger. 08 h 00 : Un dispositif policier impressionnant est déployé dés 5 heures du marin autour des rues et des grandes artères de la capitale. Fourgon anti-émeutes, camions à jets d’eau, policiers en tenue ou en civil, Alger centre est littéralement bouclée par les forces de police.

Les dizaines de policiers sont postés en différents lieux sensibles de la capitale. Sur la place du 1er Mai, lieu d’où devait démarrer la marche, un nombre important de camions des brigades antiémeute est déjà sur place.

Tous les accès menant vers la place du 1er Mai, lieu où devrait débuter la marche, sont fermés. Les navettes de train sont suspendues alors qu’un hélicoptère survol le ciel depuis 8 heures du matin.

http://actualutte.info/?p=820

samedi 22 janvier 2011

Nouvelles manifestations en Tunisie contre Mohammed Ghannouchi


Des milliers de Tunisiens, dont de nombreux policiers, ont de nouveau manifesté samedi, mêlant revendications sociales et appels à débarrasser le nouveau gouvernement de transition des caciques de l’ancien régime, maintenus malgré les promesses de rupture. Evénement

En Algérie voisine, la police a empêché dans le centre d’Alger une manifestation « pour la démocratie » appelée par l’opposition mais interdite. Le président du parti d’opposition organisateur, Saïd Sadi, a affirmé à l’AFP que 42 de ses partisans ont été blessés par la police.

Des membres de la famille de l’ancien président tunisien Zine El Abidine Ben Ali sont arrivés vendredi à Montréal, selon une source gouvernementale à Ottawa qui a confirmé à l’AFP, sans détails, une information du Journal de Québec sur son site internet.

Selon ce dernier, un des frères de la femme de Ben Ali, son épouse, leurs deux enfants et leur gouvernante ont atterri à Montréal vendredi matin à bord d’un jet privé.

Le leader du mouvement islamiste tunisien Ennahdha, en exil à Londres et concerné par une prochaine amnistie, a dit espéré retourner « très bientôt » en Tunisie, dans un entretien à l’hebdomadaire allemand Der Spiegel à paraître lundi.

Manifestation, le 22 janvier 2011 à Tunis
« Nous ne voulons pas d’un régime à parti unique, quel qu’il soit, ni instaurer la charia (loi islamique, ndlr). Ce dont la Tunisie a besoin aujourd’hui, c’est de liberté et (…) d’une véritable démocratie », a-t-il déclaré.

A Tunis, en ce deuxième et avant-dernier jour de deuil national, des milliers de personnes ont manifesté dans des cortèges éparpillés dans le centre ville, avenue Habib Bourguiba, devant le siège du gouvernement, ou celui de l’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT), ont constaté des journalistes et photographes de l’AFP.

De nombreux policiers en civil ou en uniforme, se disant « Tunisiens comme les autres », ont défilé pour réclamer un syndicat de police et de meilleures conditions de travail, mais aussi se faire pardonner par la population la sanglante répression de la « révolution du jasmin ».

Les manifestations, qui ont duré toute la journée dans un joyeux désordre, ont pris souvent un tour social: employés de mairie qui exigent une amélioration de leurs conditions de travail, employés de ménage dans les entreprises qui réclament des augmentations de salaires. Des chauffeurs de taxis et des pompiers se sont joints aux manifestants.

« Y’en a marre de recevoir les ordres et pour une fois on veut crier notre colère », tempêtait un policier devant le siège de l’UGTT, la puissante centrale syndicale qui a joué un rôle crucial dans la chute de Ben Ali le 14 janvier, en canalisant et politisant une révolte à l’origine sociale.

Des policiers manifestant devant le siège du gouvernement en ont bloqué un moment l’accès au président de transition, Foued Mebazaa, avant d’être écartés en douceur par des collègues en service.

Manifestation à Tunis, le 22 janvier 2011

A Sidi Bouzid (centre-ouest), la ville déshéritée d’où est partie la contestation après l’immolation d’un marchand de fruits, une centaine de policiers se proclamant « victimes » de l’ancien régime ont également manifesté, a constaté un correspondant de l’AFP.

Tentant d’apaiser la rue qui craint de se faire confisquer sa révolte par un gouvernement dominé par les ministres de l’ancienne équipe Ben Ali, le Premier ministre de transition Mohammed Ghannouchi, a promis vendredi soir qu’il s’effacera de la scène politique.

Dans une interview télévisée, il a aussi annoncé que « toutes les lois antidémocratiques seront abrogées »: les loi électorales et antiterroriste, ainsi que le code de la presse. Il s’est engagé à préserver le statut de la femme qui interdit la polygamie, la gratuité de l’enseignement et l’accès à la santé.

« Il y a une volonté de sortie de crise, mais toujours dans la même incompréhension de l’ampleur du rejet exprimé par la population de tous les symboles de l’ancien régime », a réagi samedi l’opposant Mustapha Ben Jaafar, dirigeant du Forum démocratique pour le travail et les libertés, démissionnaire du gouvernement de transition.

Le ministère de l’Enseignement supérieur a annoncé que les grandes écoles et universités tunisiennes, fermées depuis le 10 janvier, vont rouvrir progressivement à partir du mardi 25 janvier.

http://actualutte.info/?p=829

Plusieurs milliers de personnes ont manifesté pour l’éducation ce samedi

Photo Raphaël Rezvanpour / Manifestation du 22 janvier à Annecy

Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont manifesté pour l’éducation ce samedi 22 janvier. Elles entendaient dénoncer les multiples réformes qui touchent l’enseignement depuis quelques années, en particulier le non remplacement d’un poste sur deux partant à la retraites. C’est ce qui conduit depuis près de 5 ans à une réduction de plusieurs milliers de postes d’enseignants chaque année.
13 300 selon les syndicats, 10 3000 selon la police, les manifestants ne sont pas descendus en nombre dans les rues, le froid si. Une bise glaciale soufflait aujourd’hui un peu partout en France, le ressenti au vent atteignant près de -10°c, de quoi décourager nombre de révoltés. Les plus gros cortèges ont réunis 5000 personnes à Paris, 2000 à Lille, 2000 à Toulouse, 1500 à Rennes et 1000 à Lyon. Dans la plupart des autres villes le chiffre ne dépassait pas quelques centaines de manifestants.

C’est un collectif de 25 organisations syndicales et associatives (« L’éducation est notre avenir« ) qui avaient appelé à cette journée de mobilisation pour dire leur opposition aux 16.000 nouvelles suppressions de postes de 2011. Depuis 2007, ce ne sont pas moins de 50 000 postes d’enseignants qui ont été supprimés sur un total d’environs 850 000 postes dans l’éducation. Les conséquences ont été la surcharge des classes, des professeurs moins disponibles, des difficultés supplémentaires pour les élèves à suivre le cours mais surtout un manque d’enseignants qui ne sont parfois pas remplacés durant plusieurs mois. Tout cela signifie un grand retard dans les programmes pour des élèves qui passent parfois le bac en fin d’année. Cela est amplifié dans un grand nombre d’établissements où le nombre d’élèves ne cesse de progresser d’année en année alors que des postes d’enseignants disparaissent..

Les cortèges étaient plutôt familiaux ; de nombreux parents accompagnés de leurs enfants, des professeurs et des citoyens révoltés. Peu de lycéens et d’étudiants étaient présents au sein des rassemblements, leurs organisations syndicales ont t’elles fait le travail nécessaire pour mobiliser ? C’est peu probable, à titre d’exemple, la Fédération Indépendante et Démocratique Lycéenne (FIDL) qui fait pourtant parti du collectif organisait ce jour son congrès..

« Maintenant nous n’avons plus de marge à l’Education nationale », a dit la secrétaire générale de la FSU (première fédération de l’Education), Bernardette Groison. « Cela veut dire que des professeurs ne seront pas remplacés, que les classes seront surchargées (…) que des options en lycée seront supprimées, que des classes, en milieu rural notamment, seront fermées », « On va passer à un seuil supplémentaire, ça va être visible sur les conditions de travail des professeurs et les conditions d’études des élèves », a déclaré son homologue à l’Unsa-Education, Patrick Gonthier. Ces propos ont été rapportés par l’agence France Presse.

Et maintenant ?

Le collectif « l’éducation est notre avenir » se réunira ce lundi pour décider des suites du mouvement. Certaines organisations souhaitent une suite rapide, Sud Education à ainsi déposé un préavis de grève national valable du lundi 24 au samedi 29 janvier sur une base élargie de revendications. La Fédération Syndicale Unitaire souhaite quand à elle une nouvelle grève avant les vacances de février ainsi qu’une journée de manifestation courant mars.

Raphaël Rezvanpour
http://actualutte.info/?p=848

vendredi 21 janvier 2011

DELINQUANCE, LE RAPPORT SECRET D’HORTEFEUX


Face à l’ampleur du phénomène, il faut réagir. A l’abri de la vidéo surveillance, des bandes violentes agissent en toute impunité. Aucun département de France n’est épargné car ces bandes sont très mobiles. Personne n’est à l’abri de leurs méfaits. Chacun peut être confronté à leur violence.

Que fait la justice? Les chefs de ces organisations sont pourtant connus. A l’abri derrière les somptueuses façades de leur conseil d’administration, ils décident tranquillement de votre avenir et de celui de vos enfants : délocalisation, licenciement, précarisation sont leurs armes favorites. Tranquillement ils dérobent les richesses que vous produisez, et détruisent les systèmes de sécurité et solidarité mis en place par nos anciens.

Nous devons respecter le droit des victimes, redonner leur dignité à ces femmes et à ces hommes traités comme de la marchandise au seul nom du profit à tout prix. Pour cela il faut renforcer le contrôle de ces bandes organisées, en créant des groupes spécialisés qui siégeront aux conseils d’administration de ces organisations. La vidéo surveillance des bureaux de ces chefs de bande doit-être envisagée.

Appartenir à une bande qui organise un chantage économique doit être considéré comme un crime et passible de 5 années de prison. Un fichier doit être créé pour décourager les récidivistes et durcir les sanctions à leur égard. Les biens malhonnêtement acquis doivent être restitués à ceux qui les ont véritablement produits. L’organisation de ces bandes qui délocalisent et vivent de subventions de l’Etat doit être considérée comme une association de malfaiteurs.

L’appât du gain les conduit maintenant à s’attaquer aux biens publics. Après avoir fait main basse sur les secteurs de l’énergie, ils rêvent de s’emparer des marchés de l’éducation et de la santé qui représentent plusieurs dizaines de milliards d’euros. Tout est en place pour un des plus grands holdups de l’histoire. Ils ne prennent aucun risque, les pouvoirs publics sont complices et les citoyens ont démissionnés !

Le phénomène des bandes a explosé ces dernières années et devant la passivité des pouvoirs publics nous devons réagir. Oui, il existe des patrons voyous et des actionnaires délinquants agissant en véritables parasites envers la société ... Devons nous nous taire et fermer les yeux ?

Le gouvernement protège tout ce qui touche à la délinquance financière. Pourtant c’est cette délinquance là qui nous plonge dans l’insécurité. En nous maintenant dans la peur ils nous gardent en leurs pouvoirs. La mise en scène au journal de 20H d’un banal fait divers, sert à cacher la véritable violence de notre système économique !

Avant chaque élection on nous explique qu’il faut assurer la sécurité des français, mais jamais un mot sur les vrais responsables. La délinquance augmente avec la pauvreté, et la pauvreté n’est pas une fatalité : c’est le résultat d’une politique. Lorsque l’on permet à une minorité de s’emparer des biens communs, lorsque l’on permet à certains d’avoir des salaires plus de 100 fois supérieurs au reste de la population : on ne combat pas l’insécurité, on la crée. Mais pour détourner l’attention, on nous parle immigration, insécurité ou …. Identité nationale.

article original sur http://2ccr.unblog.fr/

De : BOB LE ROUGE

MONTPELLIER : ALERTE DÉMOCRATIQUE

Cinq lycéens de Montpellier ont étés arrêtés pendant la mobilisation face à la réforme des retraites proposée par le gouvernement. Ce jour là, la coordination lycéenne avait décidé de distribuer des tracts appelant à la mobilisation des citoyens sur l’avenue Pierre Mendès France. Alors que nous filtrions la circulation (pas très importante) afin de toucher une grande partie de la population, nous avons vu arriver la police. Plusieurs policiers sortent des voitures et arrêtent 5 camarades. Scandalisés par ça et voyant le dialogue avec les forces de l’ordre bloqué, nous partons protester devant le commissariat central, ici, les policiers nous ont promis la libération de nos camarades à 14h. Or, leur libération n’interviendra que vers 19h.

Ces 5 lycéens devaient passer au tribunal en décembre, mais cela n’a pas été possible à cause de... la grève des personnels juridiques !

Ils passeront donc le mercredi 26 janvier à 10h00 au nouveau Palais de justice - TGI (place P. Flotte, près du Peyrou). Il est très important de venir les soutenir, si distribuer des tracts est interdit où va la France.

(la section PCF de Béziers solidaire s’associe et diffuse cet appel)

De : PARTI COMMUNISTE BÉZIERS

Nul ne peut dire : « Je ne savais pas »


L’attitude officielle de la France est une honte, face au peuple qui veut réussir sa révolution démocratique.

Un gouvernement qui a « sous-estimé » le mécontentement de la population tunisienne, dixit Alain Juppé, ministre de la Défense, une ministre des Affaires étrangères disposée à fournir à Ben Ali une assistance en moyens de répression, alors que des dizaines de manifestants ont déjà été tués. Un président de la République qui voyait en 2008 « des espaces de liberté s’élargir » en Tunisie et qui, selon le Parisien, aurait concédé que tout en faisant « de bonnes choses », le président déchu aurait « mis des limites » à la liberté de son peuple. Devant un tel étalage de cynisme et de bêtise, on est pris d’un sentiment de honte quand, de l’autre rive de la Méditerranée, le peuple tunisien se bat pour la liberté, pour la réussite de sa révolution.

Des milliers de prisonniers politiques qui croupissaient dans les geôles, soumis souvent à de mauvais traitements, les disparus que les militants des droits de l’homme estimaient à plusieurs centaines, l’omniprésence de la police, la traque des démocrates, les arrestations arbitraires, la peur savamment entretenue. C’était cela le régime de Ben Ali, régulièrement « réélu » avec un score ne quittant pas la zone des 90 % depuis un quart de siècle

Personne n’a le droit de dire : « Nous ne savions pas. » Malgré la censure, des voix parvenaient à faire passer le message. En consultant la collection de l’Humanité, chacun pourra le constater : les crimes que les grands médias dominants semblent aujourd’hui découvrir et dénoncent avec retard étaient connus. Il suffisait d’écouter les témoignages de Taoufik Ben Brik, qui, en 2000, observa une grève de la faim de quarante-cinq jours, de suivre le combat de la journaliste et écrivaine Sihem Bensedrine et de se pencher sur le rapport que Moncef Marzouki remit aux médias et aux pouvoirs publics il y a plus de dix ans, au printemps 2000. Ce rappel éveille des souvenirs aux lecteurs de l’Humanité, qui ont eu à l’époque connaissance de tous ces faits. Entendre aujourd’hui des responsables de l’État jouer la comédie sur l’air de « Mon Dieu, on nous aurait donc trompés ? » donne la nausée.

La mansuétude dont témoignèrent tous les gouvernements à l’égard du satrape de Tunis fut trop forte, trop constante pour que l’on s’interdise de parler de complicité. La manière stupide, grossière avec laquelle Paris a réagi à la révolte et à la fuite du tyran trahit le dépit de l’Élysée et des financiers, qui ont fait tant d’affaires dans un pays de rêve, aux salaires low cost et aux flics surarmés, à la presse muselée, aux syndicats bâillonnés. L’idéologue du libéralisme Friedrich Hayek justifiait les conseils qu’il prodiguait au dictateur chilien Augusto Pinochet par cet aveu : « Je préfère personnellement une dictature libérale à un gouvernement démocratique dans lequel le libéralisme serait absent. » Les grands prêtres du capitalisme financier d’aujourd’hui ne pensent pas autrement. La Tunisie a vu sa note abaissée d’un cran par l’agence de notation Moody’s en raison « des incertitudes économiques et politiques  depuis le changement inattendu de régime. » Quand les affaires sont bonnes avec un dictateur, les marchés financiers n’aiment pas du tout l’irruption inattendue de la démocratie.

Jean-Paul Piérot
http://humanite.fr/19_01_2011-nul-ne-peut-dire%E2%80%89-«-je-ne-savais-pas-»-462872

Les dockers refusent d’être menés en bateau


La grève se poursuit dans les ports, en réponse au gouvernement qui refuse un accord signé entre patronat et partenaires sociaux prenant en compte la pénibilité des métiers. 

Les travailleurs portuaires ont appris dans la presse que l’actuel secrétaire d’État chargé des Transports, Thierry Mariani, trahissant la parole donnée du gouvernement, remet en question un accord intervenu après des mois de négociations autorisant des départs anticipés à la retraite au titre de la pénibilité.
Prétexte invoqué : l’accord serait intervenu avant le vote de la réforme des retraites de novembre 2010. « La négociation sur la pénibilité n’est pas à associer à la réforme des retraites mais à la réforme des ports, loi du 4 juillet 2008 ! » rétorque la Fédération nationale des ports et docks (FNPD) CGT.

Les travailleurs portuaires ont une espérance de vie diminuée de sept à huit ans. Un fait avéré, qui fut au cœur des discussions entre employeurs, État et syndicat CGT dans le cadre de la réforme portuaire et jusqu’à l’automne 2010. À l’issue de mois d’âpres négociations, ponctués de grèves, un projet d’accord finalisé en octobre 2010 prévoyait le départ anticipé à la retraite pouvant aller jusqu’à quatre ou cinq ans pour 6 000 travailleurs. Le financement de cette mesure, actée par l’Union des ports français, par l’Union des industries de la manutention et par le cabinet du ministre concerné de l’époque, Jean-Louis Borloo, devait être assuré par des fonds propres à la branche et des fonds publics, dans le respect des règles imposant l’équilibre économique. La colère a éclaté lorsque le gouvernement, par la voix de Thierry Mariani, a déclaré remettre tout en question, imposant de rediscuter le projet. Du « mépris envers les organisations syndicales, mais aussi envers les organisations patronales qui ont négocié le dispositif », estime Johann Fortier, syndicaliste du Havre,
tandis que la FNPD CGT n’hésite pas à parler de « foutage de gueule ».

Le syndicat appelle à poursuivre le mouvement entamé mercredi dernier, avec le refus des heures supplémentaires, le travail dans le strict respect de la sécurité, et quatre jours de grève programmés à partir d'aujourd'hui dans les ports du pays.

Laurence Mauriaucourt

http://humanite.fr/18_01_2011-les-dockers-refusent-d’être-menés-en-bateau-462771

jeudi 20 janvier 2011

Des photos de Tunis pendant la révolution

D'autres photos sur le journal de Boston(USA)
http://www.boston.com/bigpicture/2011/01/an_uprising_in_tunisia.html

L'armée tire pour disperser des manifestations à Tunis

L'armée a effectué des tirs de sommation pour dissuader des manifestants d'escalader le mur d'enceinte du siège de l'ex-parti au pouvoir. REUTERS/Finbarr O'Reilly
 
Devant le Palais de justice et devant le siège de l'ex-parti au pouvoir, les militaires ont procédé à des tirs de sommation, ce jeudi matin.

Ces derniers jours, la rue tunisienne a continué de contester fortement la présence aux postes clés du gouvernement d'union nationale de membres de l'équipe sortante qui a régné sans partage sur le pays pendant 23 ans. Ces rassemblements visant à obtenir le retrait de ces membres de l'ex-parti au pouvoir, le RCD, se sont déroulés dans le calme. Jusqu'à ce jeudi, en fin de matinée.

Pour la première fois depuis le vendredi 14 janvier, le jour de la fuite du président déchu Ben Ali, les manifestants ont réussi à atteindre le ministère de l'Intérieur et à poursuivre leur marche jusqu'au siège du RCD, franchissant sans violences les maigres barrages de police disposés sur l'avenue Habib Bourguiba.

Tirs de sommation de l'armée
Manifestants devant le siège du RCD, ce jeudi dans la matinée. REUTERS/ Finbarr O'Reilly
 
Parmi le millier de personnes venues protester, quelques-unes ont tenté d'escalader le mur d'enceinte du siège de l'ex-parti au pouvoir. L'armée a effectué des tirs de sommation pour les en dissuader.

"Je suis avec vous. On ne va pas tirer sur vous, l'essentiel c'est que le rassemblement soit pacifique", a déclaré à la foule devant le siège du RCD un colonel de l'armée qui tentait de calmer les manifestants. Ceux-ci l'ont applaudi et certains ont cueilli des fleurs dans les massifs alentours pour les déposer dans les canons des chars postés là, devant des militaires qui souriaient.

Une centaine de magistrats et d'avocats ont aussi manifesté jeudi devant le Palais de justice à Tunis pour réclamer l'"indépendance de la justice" et le départ d'un magistrat accusé, selon eux, d'avoir servi les intérêts du président déchu et de sa famille. Là aussi, l'armée a procédé à des tirs de sommation pour empêcher la foule de rentrer dans le bâtiment.

En revanche, la police, en première ligne lors de la répression de la révolte populaire qui a fait au moins 100 morts en un mois selon les Nations unies, se tenait jeudi à l'écart.


Une démission supplémentaire

Le nouveau gouvernement, formé lundi et déjà affaibli mardi par la démission de quatre de ses membres, doit se réunir pour la première fois jeudi. Des ministres de l'équipe sortante occupent toujours des postes-clés de l'Intérieur, de la Défense, de la Finance et des Affaires étrangères.

En revanche, un autre ministre de l'ancien régime manquera à l'appel, à la réunion de ce jeudi: Zouheir M'dhaffer, nommé ministre auprès du Premier ministre, chargé du Développement administratif, dans le nouvel exécutif, a annoncé sa démission ce jeudi. Il dit vouloir ainsi "préserver l'intérêt suprême de la nation et favoriser la transformation démocratique du pays".
Partager l'info :http://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/l-armee-tire-pour-disperser-des-manifestations-a-tunis_954275.html

DEVANT LE NOUVEAU GOUVERNEMENT DU MONDE : S’indigner et résister


«On a toujours raison de se révolter.»
Jean-Paul Sartre

Un ouvrage remarquable de l’économiste Georges Corm, ancien ministre libanais de l’Economie, nous donne l’opportunité de le présenter et ce faisant, revenir sur cette mondialisation que l’on nous présente comme inéluctable et sur la financiarisation de l’économie. Nous allons examiner comment l’Occident veut, à travers le libéralisme sauvage, imposer une vision du monde qui fragilise les sociétés et les laisse en proie à l’errance.(1)

Fethi Gherbi explique les fondements du néolibéralisme, écoutons-le : «Après le démantèlement de l’empire soviétique, le dernier des empires européens, il s’attelle fiévreusement à mettre la main sur le reste du globe, à imposer sa globalisation. (...) L’État Providence est mort de sa belle mort. Tous les acquis que les travailleurs ont arrachés aux démocraties libérales grâce à leur lutte et à la pression qu’exerçait le camp socialiste sur le «monde libre», se réduisent comme une peau de chagrin. (...) Empires disloqués, nations éclatées, voilà l’orientation que le néolibéralisme veut imposer au sens de l’histoire. Le capital a horreur des frontières comme il a horreur des solidarités.»(2)

Néolibéralisme destructeur des structures collectives

«Le mouvement, rendu possible explique Pierre Bourdieu par la politique de déréglementation financière, vise à mettre en question toutes les structures collectives capables de faire obstacle à la logique du marché pur : nation, dont la marge de manoeuvre ne cesse de décroître. (...) Ainsi s’instaurent le règne absolu de la flexibilité, avec les recrutements sous contrats à durée déterminée ou les intérims et les «plans sociaux» à répétition. Pour lui, le libéralisme est à voir comme un programme de «destruction des structures collectives». Le néolibéralisme vise à la ruine des instances collectives construites de longue date par exemple, les syndicats, les formes politiques, mais aussi et surtout la culture en ce qu’elle a de plus structurant et de ce que nous pensions être pérennes.»(3)

Pour sa part, Dany-Robert Dufour tente de montrer que, bien loin d’être sortis de la religion, nous sommes tombés sous l’emprise d’une nouvelle religion conquérante, le Marché ou le money-théïsme. Il tente de rendre explicites les dix commandements implicites de cette nouvelle religion, beaucoup moins interdictrice qu’incitatrice - ce qui produit de puissants effets de désymbolisation, comme l’atteste le troisième commandement : «Ne pensez pas, dépensez!». «Destructeur de l’être-ensemble et de l’être-soi, écrit Dany Robert Dufour, il nous conduit à vivre dans une Cité perverse. Egotisme, contestation de toute loi, acceptation du darwinisme social, instrumentalisation de l’autre : notre monde est devenu sadien.»(4)

Une autre conséquence de cette mondialisation débridée est la financiarisation de l’économie, en clair, la spéculation est à l’honneur, elle est de loin préférée à l’économie réelle, celle issue du travail. Une fine observatrice des mutations et de la mondialisation, Susan Georges, interviewée par Rue 89 à propos de cette débâcle, déclare : «(...) En 2009, Le monde était alors à un cheveu de la catastrophe. Le G20 a parlé des paradis fiscaux, de l’emprise des marchés financiers, de l’emploi, de l’environnement, etc. Et puis une fois que les banques ont été sauvées, tout cela a complètement disparu. Le G20 et le G8 bricolent des solutions pour sauver les banques une deuxième fois. Et puis rien. Pourquoi cette résignation? Les gens pensent peut-être que leurs dirigeants sont en train de sauver la Grèce ou l’Espagne. C’est complètement faux, ils sont en train de sauver les banques qui ont acheté de la dette grecque ou de la dette espagnole... Il ne s’agit pas de faire quoi que ce soit pour les peuples. Non seulement on sauve les banques une seconde fois, mais qui le fait? Ce sont les peuples, par l’amputation de leur retraite, la baisse de leur salaire, la mise à pied de fonctionnaires.»(5)

Interrogée sur le changement elle déclare : «Apprendre. Il faut commencer par apprendre. Aujourd’hui, la politique est devenue bien plus compliquée. (..) Quand on disait «Arrêtez l’apartheid», on n’avait pas besoin d’un long discours. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Si on ne sait pas comment ça se passe, ce qui est voté, à quel moment, on ne peut agir. Donc il faut apprendre, aider d’autres à apprendre, organiser, faire des alliances. Et communiquer. Nous travaillons sur une autre approche : «Pour changer la banque, changez de banque.» (...)Pour un pouvoir politique, la première décision à prendre est de prendre le contrôle des marchés financiers, des banques. Ça crève les yeux. Ils font la pluie et le beau temps : il faut les mettre sous tutelle. Le G20 est illégitime. Il ne représente que les grands joueurs du système. Où est le G172?»(5)

Cette financiarisation fait des heureux : Les traders. On apprend que le montant moyen des 100 premiers bonus atteint 1,65 million d’euros. Les bonus versés par les banques françaises se sont élevés à près de trois milliards d’euros en 2010, 8200 «professionnels des marchés» se sont vu attribuer 2 milliards d’euros. Des montants qui étonnent. Lesquels font le parallèle avec les rémunérations moyennes et médianes des dirigeants du Cac 40, proches de 2,5 millions d’euros.

L’industrie publicitaire

Nous retrouvons la même «indignation» que celle de Susan Georges chez Stéphane Hessel, auteur du minilivre et best-seller titré «Indignez-vous!», qui évoque la gauche, un XXIe siècle qui a mal débuté, et...l’indispensable indignation. «Il y a toujours eu des raisons de s’indigner, mais ce besoin est plus fort aujourd’hui. La première décennie du XXIe siècle a mal tourné. La dernière décennie du XXe siècle, elle, avait été une période faste, entre la chute du mur de Berlin et la mise en place par les Nations unies des Objectifs du millénaire pour le développement. Il y a eu des grandes conférences : Rio sur l’environnement, Pékin sur les femmes, Vienne sur les droits de l’homme et le droit au développement, Copenhague sur l’intégration sociale...Ces conférences disaient : il y a des choses à faire! Et puis, en 2001, après la chute des tours, on a vécu le rejet de ces initiatives. Ce fut la guerre en Afghanistan, la guerre en Irak. Aux Etats-Unis, c’est la décennie de George Bush. Tout cela justifie que quand l’on reçoit en pleine figure un petit livre de 25 pages qui dit : «Faut s’indigner, faut résister, y en a marre!», cela a cet étonnant effet. Il y a une nuance importante. Le «révoltez-vous» de Sartre rappelle la Révolution d’Octobre, peut-être aussi Mai 68, des moments forts, importants, mais qui n’ont pas donné lieu à un vrai changement en termes de justice et de démocratie. La dignité est un terme intéressant. Il figure dans l’article premier de la Déclaration universelle des droits de l’homme [dont Hessel était l’un des rédacteurs, Ndlr] : «Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits.» La dignité, plus que la révolte, est quelque chose qui marque l’individu humain. Le citoyen est fier de sa dignité d’homme et quand elle lui semble attaquée, il est normal qu’il s’indigne. (...) Il y a énormément de choses à faire, et elles sont à portée de main de chacun. Il faut, par exemple, lutter contre une économie entièrement dominée par le profit, et on peut le faire en s’engageant par exemple dans l’économie sociale et solidaire. (...) Il faut écouter les gens, savoir ce qui les indigne, comprendre sur quoi on peut travailler avec eux, et non pas leur dire, comme le font les idéologues : voilà ce que tu dois faire.»(6)

Justement, l’ouvrage de Georges Corm fait le procès de la mondialisation comme étant le fossoyeur des solidarités qui rentraient dans les prérogatives de l’Etat-Nation. Pour Bernard Gensane, l’ouvrage de Georges Corm est très utile de par sa remarquable dénonciation d’un néolibéralisme qui a réussi à faire dépérir l’État et ses fonctions de protection de la société. Bien au contraire. «La crise a été presque exclusivement traitée comme un problème de techniques et de pratiques bancaires et financières à réformer ou mieux contrôler.» «Éclipsant totalement le personnel politique qui leur a donné les clés d’un pouvoir non démocratique, les gouverneurs de banque centrale sont devenus des personnages «hors du commun». (...) Le capitalisme financier est un monde sans foi ni loi, sans perspectives (hormis le profit à court terme), sans démarche programmatique. L’absence de contre-pouvoir politique à sa folle marche en avant, produit régulièrement des catastrophes (..) Dans le monde du capitalisme financier, «les questions essentielles ne sont plus débattues». La gestion de la réduction des émissions de gaz à effet de serre a été confiée à ceux qui polluent. Plus aucun responsable n’est inquiété. Madoff est condamné pour la galerie, mais pas Goldman-Sachs ni Alan Greenspan, responsable institutionnel de la spéculation boursière. Dans cette jungle, disparaissent le sens du bien public, le respect de l’État («L’État n’est pas la solution, c’est le problème», disait Reagan). Son rôle même de producteur de richesses (éducation, formation professionnelle, santé, infrastructures, salaires des fonctionnaires dépensés en achat de biens produits par le secteur privé) n’est plus reconnu. Ce recul de l’État a favorisé, jusque dans les pays de tradition jacobine, une fragmentation de la société sous l’effet du multiculturalisme à l’anglo-saxonne. Celui-ci tend, rappelle l’auteur, «à transformer les villes en ghettos urbains ethniques ou religieux et à réorganiser les quartiers suivant les niveaux de fortune». Par ailleurs, le recul de l’État a permis un véritable inceste entre le monde des affaires et celui de la politique (Berlusconi, Hariri, Dick Cheney, les oligarches russes).»(7)

Dans une interview réalisée par Pascal Boniface, Gorges Corm explicite le fil conducteur de son ouvrage. Ecoutons-le : «Le nouveau mode de fonctionnement du monde est constitué d’un pouvoir qui est mondialisé au sens où si l’on ne se plie pas à ses règles on est ostracisé ou combattu avec virulence et d’une économie qui est globalisée, c’est-à-dire ouverte à tous vents. Dans ce contexte, peut s’exercer ce que l’on appelle la dictature des marchés, c’est-à-dire celle des grands spéculateurs financiers, celle des agences de notation et des principaux médias économiques. (...) Il y a une formidable concentration de pouvoir politique, financier et économique, mais aussi médiatique, aux mains de quelques dirigeants politiques ou économiques et directeurs d’agences de financement et de fonds de placements et de banques. (...) L’ «industrie publicitaire» est le bras armé de ce système qui nous emprisonne. Il coûte 400 milliards de dollars par an qui sont payés par les victimes du système, c’est-à-dire les consommateurs. Vous imaginez ce qui pourrait être accompli avec cette somme dans le domaine des protections sociales qui se réduisent partout comme une peau de chagrin sous l’effet de l’idéologie néolibérale. (...)»(8) L’un des arguments répété ad nauseam est la sécurité. Georges Corm écrit : «Rien n’a été plus propice au démantèlement de l’Etat de droit et de «providence» sociale que la grande peur suscitée par les questions sécuritaires dans un contexte idéologique largement préparé par l’idéologie du choc des civilisations, popularisée par le livre de Samuel Huntington qui ne fait que reprendre des thèmes éculés sur les risques de «déclin de l’Occident» face à l’Orient. Au thème de la subversion communiste a succédé celui du danger de «l’islamo-fascisme» dont George Bush fils avait fait son leitmotiv quasi quotidien. (...) Du côté de l’Orient musulman, la montée du fondamentalisme est résultée de plusieurs facteurs, dont l’instrumentalisation des trois monothéismes au cours de la Guerre froide pour lutter contre l’extension du communisme, mais aussi la perpétuation de l’hégémonie américaine et les occupations militaires qu’elle a entreprises en Irak et en Afghanistan, sans parler du comportement israélien dans les territoires palestiniens occupés et l’appui que reçoit Israël des Etats-Unis et des gouvernements européens.»(8)

Totalitarisme

«Il en a assez, Georges Corm! écrit Robert Solé. Assez d’entendre parler des exigences de la mondialisation. (...) Dans ce système, il ne voit que des sociétés déstructurées, des familles éclatées par des mouvements migratoires, des crispations identitaires mortifères, des Etats progressivement dépossédés de leurs compétences...On a jeté aux orties, selon lui, toutes les bases de l’éthique héritées de la Renaissance et des Lumières. Un totalitarisme de la pensée a été remplacé par un autre, écrit Georges Corm. Le système ne peut être critiqué qu’à la marge. Faire la révolution? L’économiste libanais a passé l’âge des barricades. Il prône une «dé-mondialisation progressive» qui permettrait de «défaire les mécanismes les plus nocifs», mettre un terme aux absurdités économiques et sociales du système actuel et y «ramener de la raison et de l’éthique». Ses espoirs se tournent pourtant du côté des Etats-Unis : parmi les facteurs possibles de changement, il parie sur «un déclin continu de la puissance économique américaine». On ne sait si c’est d’abord une prédiction ou un souhait.»(9) D’où viendrait le salut? Corm analyse «les forces du changement». Au premier rang desquelles il situe le Forum social mondial, héritier des utopies planétaires de société universelle, juste et équitable. (...) En conclusion, Corm estime que l’on ne saurait faire l’impasse, malgré ses limites, sur l’État-Nation qui «exprime le désir d’une collectivité humaine d’être maîtresse de son destin par des mécanismes de représentation de ses membres et le contrôle des actes de ses dirigeants élus afin d’assurer la conformité et l’intérêt de la collectivité et de tous ses membres».(7)

Il rejoint ce faisant, les écrits prophétiques de Bourdieu que nous avons cités plus haut. Il nous faut nous indigner car la mondialisation n’est, en définitive, pas autre chose que la dissolution des souverainetés-notamment les plus fragiles-par la marchéisation de tout, alors démondialiser selon le mot de Corm c’est repolitiser. L’Etat retrouvera alors sa légitimité.

1.Georges Corm : Le nouvel Ordre mondial Editions la Découverte. 2010

2.Fethi Gharbi : L’émiettement de l’humain Site Bellaciao 20 mai 2010

3.Pierre Bourdieu : L’essence du néolibéralisme. Le Monde diplomatique Mars 1998

4.Dany Robert Dufour : L’Art de réduire les têtes, Editions Denoël, Paris. 2003.

5.C.E. Chitour : Le Néolibéralisme : Destruction du collectif....Le Grand soir

5.Zineb Dryef, Pascal Riché Interview de Susan George, Rue89 17/01/2011

6.Chloé Leprince Pascal Riché Interview de Stéphane Hessel : Rue89 30/12/2010

7.Bernard Gensane : George Corm. Le nouveau gouvernement du monde. Idéologies, structures, contre-pouvoirs http://www.legrandsoir.info/George-Corm-Le-nouveau-gouvernement-du-monde-Ideologies-structures-contre-pouvoirs.html

8.Le nouveau gouvernement du monde Pascal Boniface. Interview Georges Corm, 28 10.2010

9.Robert Solé : Georges Corm : pour une «dé-mondialisation». Le Monde 04.01.11

Professeur Chems Eddine ChitourEcole Polytechnique enp-edu.dz