Ce collectif autunois a été crée le 22 Octobre 2010 par des autunois qui sont des syndicalistes, des personnes oeuvrant socialement ou de simples citoyens.Le but de ce collectif est de ne plus laisser une poignée de nos dirigeants supprimer nos acquis sociaux.C'est aussi refuser de supprimer à court terme notre système de retraite par répartition et de le livrer à la capitalisation.

Bref, vous l'aurez compris, c'est un collectif de résistance au système capitaliste.

mardi 18 janvier 2011

Tunisie : un nouveau gouvernement face au jugement de la rue


Mohammed Ghannouchi, dernier Premier ministre du président tunisien déchu Ben Ali, a annoncé lundi qu'il avait formé un nouveau gouvernement, comprenant trois chefs de l'opposition mais également six anciens ministres de l'ancien régime, chargés de gérer la transition jusqu'aux prochaines élections.

Il a également annoncé la libération de tous les prisonniers d'opinion, la "liberté totale d'information", la levée de l'interdiction d'activité de toutes les ONG, dont la Ligue tunisienne des droits de l'Homme et la légalisation de tous les partis politiques qui le demanderont.

Le Premier ministre a donné la liste des 19 ministres de ce "gouvernement d'union nationale", parmi les six membres de l'ancien régime reconduits, on trouve notamment aux postes clés de l'Intérieur, Ahmed Friaa, de la Défense, Ridha Grira, des Affaires étrangères, Kamel Morjane, et des Finances, Ridha Chalghoum et Mohammed Ghannouchi, lui même, qui reste premier ministre.

Trois chefs de partis politique de l'ancienne opposition au régime du président Zine El Abidine Ben Ali font partie de ce gouvernement. Ces trois personnalités sont Nejb Chedid, chef historique du Parti démocratique progressiste (PDP, formation d'opposition légale la plus radicale) au ministère du développement régional, Ahmed Ibrahim, chef du mouvement Ettajdid (Renaissance, ex-communiste), à l'Enseignement supérieur et à la recherche scientifique, et Mustapha Ben Jafar qui dirige le Front démocratique pour le travail et les libertés (FDTL), à la Santé. M. Ghannouchi a aussi indiqué que le ministère de l'Information, accusé de censurer la liberté de la presse et d'expression dans le pays, a été supprimé.

L'opposant historique tunisien Moncef Marzouki dénonce une "mascarade", fustigeant une "fausse ouverture" avec le maintien de ministres du président déchu Ben Ali.

Plusieurs centaines de personnes ont manifesté à Tunis et en province, pour demander l'exclusion du nouveau gouvernement des hommes politiques liés à l'ancien régime et à son parti, le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), dont Mohammed Ghannouchi.

http://www.humanite.fr/17_01_2011-tunisie-un-nouveau-gouvernement-face-au-jugement-de-la-rue-462641

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