Ce collectif autunois a été crée le 22 Octobre 2010 par des autunois qui sont des syndicalistes, des personnes oeuvrant socialement ou de simples citoyens.Le but de ce collectif est de ne plus laisser une poignée de nos dirigeants supprimer nos acquis sociaux.C'est aussi refuser de supprimer à court terme notre système de retraite par répartition et de le livrer à la capitalisation.

Bref, vous l'aurez compris, c'est un collectif de résistance au système capitaliste.

samedi 22 janvier 2011

Nouvelles manifestations en Tunisie contre Mohammed Ghannouchi


Des milliers de Tunisiens, dont de nombreux policiers, ont de nouveau manifesté samedi, mêlant revendications sociales et appels à débarrasser le nouveau gouvernement de transition des caciques de l’ancien régime, maintenus malgré les promesses de rupture. Evénement

En Algérie voisine, la police a empêché dans le centre d’Alger une manifestation « pour la démocratie » appelée par l’opposition mais interdite. Le président du parti d’opposition organisateur, Saïd Sadi, a affirmé à l’AFP que 42 de ses partisans ont été blessés par la police.

Des membres de la famille de l’ancien président tunisien Zine El Abidine Ben Ali sont arrivés vendredi à Montréal, selon une source gouvernementale à Ottawa qui a confirmé à l’AFP, sans détails, une information du Journal de Québec sur son site internet.

Selon ce dernier, un des frères de la femme de Ben Ali, son épouse, leurs deux enfants et leur gouvernante ont atterri à Montréal vendredi matin à bord d’un jet privé.

Le leader du mouvement islamiste tunisien Ennahdha, en exil à Londres et concerné par une prochaine amnistie, a dit espéré retourner « très bientôt » en Tunisie, dans un entretien à l’hebdomadaire allemand Der Spiegel à paraître lundi.

Manifestation, le 22 janvier 2011 à Tunis
« Nous ne voulons pas d’un régime à parti unique, quel qu’il soit, ni instaurer la charia (loi islamique, ndlr). Ce dont la Tunisie a besoin aujourd’hui, c’est de liberté et (…) d’une véritable démocratie », a-t-il déclaré.

A Tunis, en ce deuxième et avant-dernier jour de deuil national, des milliers de personnes ont manifesté dans des cortèges éparpillés dans le centre ville, avenue Habib Bourguiba, devant le siège du gouvernement, ou celui de l’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT), ont constaté des journalistes et photographes de l’AFP.

De nombreux policiers en civil ou en uniforme, se disant « Tunisiens comme les autres », ont défilé pour réclamer un syndicat de police et de meilleures conditions de travail, mais aussi se faire pardonner par la population la sanglante répression de la « révolution du jasmin ».

Les manifestations, qui ont duré toute la journée dans un joyeux désordre, ont pris souvent un tour social: employés de mairie qui exigent une amélioration de leurs conditions de travail, employés de ménage dans les entreprises qui réclament des augmentations de salaires. Des chauffeurs de taxis et des pompiers se sont joints aux manifestants.

« Y’en a marre de recevoir les ordres et pour une fois on veut crier notre colère », tempêtait un policier devant le siège de l’UGTT, la puissante centrale syndicale qui a joué un rôle crucial dans la chute de Ben Ali le 14 janvier, en canalisant et politisant une révolte à l’origine sociale.

Des policiers manifestant devant le siège du gouvernement en ont bloqué un moment l’accès au président de transition, Foued Mebazaa, avant d’être écartés en douceur par des collègues en service.

Manifestation à Tunis, le 22 janvier 2011

A Sidi Bouzid (centre-ouest), la ville déshéritée d’où est partie la contestation après l’immolation d’un marchand de fruits, une centaine de policiers se proclamant « victimes » de l’ancien régime ont également manifesté, a constaté un correspondant de l’AFP.

Tentant d’apaiser la rue qui craint de se faire confisquer sa révolte par un gouvernement dominé par les ministres de l’ancienne équipe Ben Ali, le Premier ministre de transition Mohammed Ghannouchi, a promis vendredi soir qu’il s’effacera de la scène politique.

Dans une interview télévisée, il a aussi annoncé que « toutes les lois antidémocratiques seront abrogées »: les loi électorales et antiterroriste, ainsi que le code de la presse. Il s’est engagé à préserver le statut de la femme qui interdit la polygamie, la gratuité de l’enseignement et l’accès à la santé.

« Il y a une volonté de sortie de crise, mais toujours dans la même incompréhension de l’ampleur du rejet exprimé par la population de tous les symboles de l’ancien régime », a réagi samedi l’opposant Mustapha Ben Jaafar, dirigeant du Forum démocratique pour le travail et les libertés, démissionnaire du gouvernement de transition.

Le ministère de l’Enseignement supérieur a annoncé que les grandes écoles et universités tunisiennes, fermées depuis le 10 janvier, vont rouvrir progressivement à partir du mardi 25 janvier.

http://actualutte.info/?p=829

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire