Ce collectif autunois a été crée le 22 Octobre 2010 par des autunois qui sont des syndicalistes, des personnes oeuvrant socialement ou de simples citoyens.Le but de ce collectif est de ne plus laisser une poignée de nos dirigeants supprimer nos acquis sociaux.C'est aussi refuser de supprimer à court terme notre système de retraite par répartition et de le livrer à la capitalisation.

Bref, vous l'aurez compris, c'est un collectif de résistance au système capitaliste.

samedi 18 décembre 2010

LE MYTHE DE LA CAVERNE



Le mythe de la caverne est une parabole symbolique écrite par Platon, qui illustre la situation des hommes par rapport à la vérité, à la perception du monde qui les entourent.

Imaginons des prisonniers, enfermés dans une demeure souterraine, enchainés, le visage tourné vers la paroi opposée à l’entrée, et dans l’impossibilité de voir autre chose que cette paroi. Elle est éclairée par les reflets d’un feu qui brûle au dehors, à proximité d’une route.

Sur cette route passent différents véhicules, ainsi que des personnes portant sur leurs épaules toutes sortes d’objets, échelles, outils, …etc.

Des véhicules et des objets, les captifs ne voient que l’ombre projetée par le feu sur le fond de la caverne, comme dans un théâtre d’ombres chinoises. De même, ils n’entendent que les échos des paroles et des bruits qui leur parviennent de l’extérieur. Habitués depuis leur naissance à contempler ces images, et à écouter les sons déformés dont ils ignorent l’origine, ils vivent dans un monde virtuel qu’ils prennent pour la réalité.

Lorsque l’un d’entre eux est délivré de ses chaînes et entraîné vers la lumière, il en est aveuglé et ne distingue rien de ce qui l’entoure. La lumière du soleil lui fait mal. Instinctivement il cherche à protéger ses yeux de cette lumière aveuglante. Peu à peu, cependant, il s’habitue à la lumière, et il commence à voir le monde tel qu’il est. Il devient capable d’affronter la réalité, et comprend les mécanismes du monde qui l’entoure.

C’est alors qu’il réalise que sa vie antérieure n’était qu’un rêve sombre, et il se met à plaindre ses anciens compagnons de captivité. Mais s’il les rejoint pour leur dire la vérité, pour leur montrer l’illusion dans laquelle ils vivent et leur décrire le monde réel, qui l’écoutera, qui le croira ? Ils le traiteront de fou ! Et personne ne voudra remettre en cause sa propre existence, toute sa vie, et tout à ce quoi il avait cru ! C’est trop compliqué !

On comprend facilement la signification de cette parabole. La caverne est le monde dans lequel nous évoluons. Et malgré les difficultés de notre existence, il est très difficile de changer notre perception de la société, de remettre en cause ce que l’on nous apprend depuis notre naissance. Il est parfois plus facile de rester dans l’ignorance.

Nous sommes enchaînés dans cette caverne, esclaves de notre histoire, de notre éducation et de tous les aprioris qui en découlent. La lumière est au dehors, mais il faut du courage pour l’affronter, accepter les contradictions et ne pas avoir peur d’affronter la vérité. Au final rester dans la caverne, dans un monde illusoire, est plus facile, et plus rassurant. Essayer de comprendre le monde tel qu’il est peut être traumatisant.

Celui qui veut décrire le monde tel qu’il est, aura du mal à le faire accepter par ceux qui pensent que la réalité qu’on leur propose est la seule possible. C’est pourquoi il est rarement écouté. Il essaiera d’expliquer, que la vision du monde est une illusion, véhiculée par les médias au service de ceux qui sont à l’extérieur de cette caverne, et qu’il faut avoir le courage de sortir de la caverne pour se mettre en quête de la vérité. Compliqué, difficile, mais ne pas essayer est une faute ! Les gouvernants comptent sur les œillères qu’ils nous font porter pour pouvoir nous manipuler. Tant que nous restons dans les limites de notre caverne, ils peuvent jouir des privilèges qu’ils se sont accordés.

conscience citoyenne responsable

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