Ce collectif autunois a été crée le 22 Octobre 2010 par des autunois qui sont des syndicalistes, des personnes oeuvrant socialement ou de simples citoyens.Le but de ce collectif est de ne plus laisser une poignée de nos dirigeants supprimer nos acquis sociaux.C'est aussi refuser de supprimer à court terme notre système de retraite par répartition et de le livrer à la capitalisation.

Bref, vous l'aurez compris, c'est un collectif de résistance au système capitaliste.

vendredi 29 octobre 2010

Réforme des retraites: ça chauffe au "Collectif" autunois qui prépare la manifestation de jeudi


Écrit par GensduMorvan
Mercredi, 27 Octobre 2010 11:37


Constitué au soir de la dernière manifestation contre la réforme des retraites le 19 octobre dernier le « Collectif Autunois pour la défense de nos acquis sociaux » entretient dans le « creux » des vacances de la Toussaint et malgré le vote définitif de la loi au Parlement le foyer de la mobilisation dans la perspective des deux prochaines journées d'action les 28 octobre et 6 novembre.
Il avait convoqué mardi soir une conférence de presse pour annoncer la manifestation qui démarrera une nouvelle fois de la place de la gare à Autun, jeudi 28 octobre à 17h.

« Syndicalistes, personnes oeuvrant socialement ou simples citoyens » selon la formule de présentation inscrite au fronton du blog qui rend compte des travaux du groupe (http://capdas.blogspot.com/), le Collectif est hébergé à la Maison des Syndicats où la CGT lui apporte son soutien logistique.
Au total une vingtaine de personnes dont un bon tiers de femmes, salariés du privés (majoritaires), fonctionnaires, lycéens et retraité, que le secrétaire de l'Union Locale CGT Richard André, à l'origine de ce rassemblement, a parfois un peu de mal à « canaliser ».

Résistance au système capitaliste

Certains se déclarent militants du PC ou du NPA, d'autres n'avancent aucune appartenance partisane mais tous se disent « de la vraie gauche ». Et considèrent la bataille contre la réforme des retraites comme une priorité absolue dans leur « résistance au système capitaliste ». « Après les retraites, ils casseront tout, la sécurité sociale, les hôpitaux, l'éducation etc. » dénonce l'une d'elles avant qu'un de ses « camarades » commente, rappelant les grandes dates des lois sociales (1936, 1945, 1968, 1982, Lois Aubry): « en quelques mois ils veulent casser des dizaines et des dizaines d'années de conquêtes ouvrières... » avant d'ajouter : « c'est aujourd'hui qu'il faut se battre, sans attendre 2012 et un éventuel changement de majorité ».
La colère se nourrit des injustices subies ou redoutées

La colère est immense et se nourrit de toutes les « injustices » subies, redoutées ou relatées dans la presse. Des salariés de la maison de retraite de la Croix Blanche d'Autun détaillent leur lutte pour la préservation de leur convention collective que veut dénoncer la Fondation des Caisses d'Épargne avec « la perte de douze jours fériés » à la clé, des ouvrières d'État de la Défense redoutent le probable « transfert de la restauration du Lycée militaire à des prestataires privés avec perte de leur statut qui se profile à l'horizon 2014», des salariés de Dim font état de « licenciements pour inaptitude frappant des employés victimes de maladie professionnelle ».

La modicité des retraites des ouvrières de DIM (« 900 € par mois ») est mis en regard des bénéfices de Total ou des sociétés d'autoroutes privatisés, de la fortune Bettencourt, des remboursements versés par l'État au titre du bouclier fiscal. « On nous dit qu'il n'y a pas d'argent, c'est faux, c'est une question de répartition des richesses » explique l'un alors qu'une autre renchérit en citant le milliardaire américain Warren Buffet:: « Tout va très bien pour les riches...C'est une guerre de classes, et c'est ma classe qui est en train de gagner ». La salle s'échauffe.

"Sarkozy 1er" cible de toutes les attaques

Le chef de l'État, invariablement désigné comme « Sarkozy 1er » est la cible de toutes les attaques et la diffusion d'un tract reprenant une information du site Médiapart indiquant le 14 octobre dernier que « le groupe Malakoff Médéric dont Guillaume Sarkozy est le délégué général, posait le fondements de la retraite par capitalisation... alors que la réforme allait conduire à l'asphyxie financière des grands régimes par répartition » soulève l'indignation.
« Faut paralyser le pays comme en 68 » tonne alors un retraité en rappelant sa jeunesse. « On n 'en pas là, modère Richard André. Avant de paralyser le pays, il faut préparer la manifestation de jeudi... Rien n'est joué, il faut montrer notre détermination...
Allez, on va faire une photo pour la presse... »

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