Ce collectif autunois a été crée le 22 Octobre 2010 par des autunois qui sont des syndicalistes, des personnes oeuvrant socialement ou de simples citoyens.Le but de ce collectif est de ne plus laisser une poignée de nos dirigeants supprimer nos acquis sociaux.C'est aussi refuser de supprimer à court terme notre système de retraite par répartition et de le livrer à la capitalisation.

Bref, vous l'aurez compris, c'est un collectif de résistance au système capitaliste.

jeudi 28 octobre 2010

Après la manif


Sarko et sa clique en faisant voter à la hussarde par les sénateurs et les députés "godillots" sa loi sur la réforme des retraites, table sur le fait qu'une fois celle ci votée, les décrets d'application pris et inscrit au Journal Officiel, tout rentrera dans l'ordre. Il pense que les manifestations vont s'arrèter, que les débrayages et les mouvements de grève vont césser, que les dépots de carburant et les raffineries vont se débloquer et repartir comme si de rien n'était. Et que pourquoi pas, les français , d'un seul coup, d'un seul, vont devenir amnésiques et oublier ce terriblr coup de force sur l'avenir de nos retraites.
Il pense même se refaire une virginité en changeant de premier ministre et aller à un remaniement ministériel.
Manqué ! Les Français ne sont pas dupes et refusent toujours à plus de 60% cette réforme émanant de ce pouvoir ultra réactionnaire qui refuse d'entendre la voix du peuple et qui décide au du fric , au nom du libéralisme et du grand capital de l'avenir de plusieurs générations.

Pourtant des solutions il y en a.
Il faut en premier lieu une autre politique d'emploi et des salaires. Moins d'emplois c'est moins de cotisations sociales. Inversement, un millon d'emplois suplémentaires, 'est cinq millards d'euros dans les seules caisses de retraite, 5% de hausse de salaire, c'est encore cinq millards de plus pour les retraites. Alors que le gouvernement ne cesse de culpabiliser les salariés sur leur rapport à leur travail, il faut rappeler que la productivité horaire du travail en France est la plus élevée au monde. Les salariés sont pressurés au point que certain n'hésitent pas de mettre fin à leurs jours sur les lieux de travail. La responsabilité en incombe prioritairement aux employeurs qui doivent absolument mettre un bémol à leur folle course à la rentabilité.
D'autre part, nous proposons d'étendre l'assiette des cotisations, c'est-à-dire l'assise des ressources potientielles, pour financer le système de retraites. Par exemple, nous pensons que les revenus financiers devraient contribuer au financement des retraites au même titre que les revenus du travail. De même que l'intéressement, la participation et les retraites chapeaux: si celles-ci étaient soumises au taux de cotisation du droit commun, l'opération rapporterait 800 millons d'euros selon le calcul de la Cour des comptes. Nous préconisons également une remise à plat de la politique d'exonératuon des cotisations patronales, dont le coût s'élève à plus de 40 millards d'euros chaque année.

Puisque l'espérance de vie augmente, après tout n'est-il pas logique de travailler plus longtemps?
C'est l'argument développé par le Medef depuis le début. Mais il fait fi de la réalité de la situation de l'emploi. Car avant de travailler plus longtemps, il faudrait déjà travailler tous. Il est urgent d'augmenter le taux d'emploi en particulier chez les jeunes et les seniors. D'autre part, notre pays dégage des richesses considérables. Malgré la crise, les grands groupes du CAC 40 ont affiché, au cours du premier semestre, un niveau record dépassant les 40 millards d'euros. On a le droit de réfléchir à une meilleure répartition de cette richesse pour couvrir les besoins sociaux. Enfin, il est légitime dans une société moderne d'aspirer à un allongement de la vie à la retraite en bonne santé en s'appuyant sur le progrès des sciences et des techniques. Le patronat fait de l'obstruction, comme il l'a fait quand nos aînés ont demandés les congés payés.

C'est donc au nom de la soumission totale des exigences des grands groupes capitalistes et de leurs actionnaires avides de dividendes que ce gouvernement avec l'aide des sénateurs et des députés "godillots" c'est arrogé le pouvoir de porter un coup majeur aux conditions d'existence de millons de salariés. Ces parlementaires sont aux ordres de ceux qui spéculent, détruisent les emplois, privatisent et pillent le pays

A tous ceux qui demain, vous diront que l'on ne peut faire autrement qu'accepter cette réforme, expliquez-leur à qui va profiter cette réforme. Expliquez-leur que le but de cette réforme, c'est la privatisation et la retraite par capitalisation.
Et qu'ensuite ce gourvernement s'attaquera à notre système de protection sociale avec comme but la privatisation et que nos services publics que sont les hôpitaux, la poste, Grdf vont petit à petit au nom de la rentabilité être ausi privatisés.
Combien d’emplois, de formations, de services publics vont être détruits, combien de revenus salariaux et de prestations vont être diminués pour payer la rigueur, car la conséquence va être une terrible politique de restriction des besoins populaires, donc de la consommation, entrainant de nouveau un recul de l’activité industrielle dans notre pays, une accumulation du capital financier improductif socialement et économiquement parlant. L’accroissement considérable des difficultés pour les couches non capitalistes de la société va se traduire par une explosion de la demande sociale que l’Etat, qui s’est inscrit dans le cadre de la réduction des dépenses publiques, fera gérer par les collectivités qui elles-mêmes seront dans l’impossibilité de répondre à la demande.

Appel à la résistance

C’est au dessus de nos forces d’imaginer que nous allons les laisser faire. Nous devons continuer le combat contre ce gouvernement au service des financiers. C’est un secret pour personne, et on peut l’affirmer sans être démenti, que ce clan s’acharne sur cet acquis historique national, le dynamitant soigneusement ; cette couverture sociale est le fruit de la seule volonté du C.N.R. (Conseil National de la Résistance) qui en 1944 créa un programme dont le peuple français est l’exclusif héritier. Sarkozy s’arroge un mérite et détourne un acquis national qui ne lui appartiennent pas et dont le peuple français en est l’unique gardien (ceux qui ont participé à son élaboration ne disent pas autre chose).
La lutte continue
De quelle lutte s’agit-il ? Pas celle qui consiste à renvoyer une solution aux échéances présidentielles mais celle qui prépare à une action massive et populaire contre l’organisation capitaliste de la société. En effet une course de vitesse est engagée entre les intérêts du grand capital et ceux des populations qui doivent réagir promptement face à l’agression sauvage qui commence et va s’amplifier. L’Europe politique dont on nous vantait les incomparables mérites n’a jamais été celle des peuples mais celle des grands groupes et des Etats à leur solde. Le résultat est là, les responsables de cette Europe viennent de vendre nos nations aux banques et se sont engagés à faire payer la note aux peuples. Les conséquences vont en être un profond changement dans la conception, la représentation que les citoyens se font de la société parce que dans leur vie quotidienne des boulerversements importants vont s’opérer. Les gens vont avoir besoin d’élus de combat, d’hommes et de femmes qui refusent de plier face aux injonctions de dirigeants dont le but est de sauver un système dangereux et à bout de souffle.

ON VA PAS SE LAISSER FOUTRE EN SLIP, NOUS, NOS GAMINS, NOS VIEUX, NOS AMIS, PAR UNE BANDE DE MÉDIOCRES ET UNE POIGNÉE D’ESCROCS QUAND MÊME????????

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