Ce collectif autunois a été crée le 22 Octobre 2010 par des autunois qui sont des syndicalistes, des personnes oeuvrant socialement ou de simples citoyens.Le but de ce collectif est de ne plus laisser une poignée de nos dirigeants supprimer nos acquis sociaux.C'est aussi refuser de supprimer à court terme notre système de retraite par répartition et de le livrer à la capitalisation.

Bref, vous l'aurez compris, c'est un collectif de résistance au système capitaliste.

mercredi 27 octobre 2010

Ne soyons pas la génération qui a perdu la retraite à 60 ans


Tous dans la rue le jeudi 28 octobre ! Malgré le cap difficile des vacances de la Toussaint nous devons tenir pour pouvoir rebondir aussitôt la fin de ces vacances et préparer un raz-de-marée pour la manifestation du samedi 6 novembre.

Cest pourquoi la mobilisation doit être massive le 28 octobre : il faut préserver le rapport de forces et préparer le rebond.
La soi-disant « concession » du gouvernement, lors du vote du Sénat, n'est en fait qu'une nouvelle attaque contre nos retraitesUne nouvelle dégringolade du montant des retraites, un nouvel espace offert aux fonds de pension et à l'épargne-retraite : voilà en quoi consiste leur « ouverture ».

« La grève coûte cher » affirme la ministre de l'Economie, Christine Lagarde

Il ne tient quà Sarkozy d'en diminuer le coût en retirant son projet scélérat.

Certes, la grève coûte cher. Elle coûte d'abord cher aux grévistes et cest bien là dessus que compte le gouvernement.

Quelle coûte aussi le plus cher possible au patronat (la seule chose que Christine Lagarde ait à coeur) est le bien le but de toute grève. Si le patronat ne perdait pas dargent, il ne céderait jamais et ses commanditaires au gouvernement non plus. Ce n'est que lorsqu'ils verront que la généralisation de la grève et les blocages au service de cette grève commencent à leur coûter trop cher quils cèderont. Cest pourquoi, il est indispensable de soutenir financièrement les salariés qui sont aujourdhui à la pointe de la grève.

Ils mènent, en face, une guerre de la confiance : gagnons-là !

Ils font tout pour essayer de manipuler l'opinion : les gros médias recherchent les « incidents », ils blablatent à propos des « blocages », à propos de « l'essence qui manque », à propos « du vote qui a eu lieu et cest fini », à propos des jeunes « casseurs », à propos des grèves qui coûtent cher, etc. Cest une propagande anti-grève ordinaire mais qui ne prend pas.

Sarkozy na jamais été aussi bas dans les sondages : 29 % dans le sondage IFOP du 24 octobre.

L'opinion, la majorité écrasante, reste solidement ancrée autour de la mobilisation et les grèves et les manifestations des 28 octobre et 6 novembre sont populaires. Elles doivent, elles vont rassembler. Le combat continue jusquà ce que le forcené isolé de l'Elysée, cède et ouvre des négociations avec les syndicats unis.

Mobilisons-nous, ils mènent, en face, une guerre de la confiance, gagnons-là ! Cest au moral que cela se joue ? Ils veulent usure et pourrissement : parions sur la solidité et la détermination de notre bataille, démentons leurs pronostics, diffusons de la confiance, jamais un tel mouvement n'a tenu comme celui-ci huit mois depuis mars et 10 semaines depuis septembre.

Après le vote au Parlement, la lutte n'a pas à sarrêter

Il faudra dabord, pour être validée, que la loi soit approuvée par le Conseil Constitutionnel, c'est-à-dire pas avant le 15 novembre.

Et même si elle était approuvée par le Conseil constitutionnel, il serait toujours possible de nous mobiliser contre cette réforme injuste en exigeant son abrogation ou en obligeant Sarkozy, comme lavait fait Chirac pour le CPE, à ne pas appliquer la loi, pourtant votée.

Installer, poursuivre assurer les grèves en pointe dans les raffineries, le transport…

Ils ont beau plastronner, ils sont obligés de reconnaître que « une station service sur quatre » nest pas approvisionnée et que sept départements sont totalement à court de carburant.

Le jeu du chat et de la souris continue. A Fos-sur-Mer, à Saint-Nazaire où 300 salariés ont empêché larrivée dun tanker pétrolier destiné à ravitailler en carburant le dépôt de Donges.

La grève, même ralentie par la Toussaint, continue à la SNCF, chez les conducteurs de bus, les éboueurs dans de nombreuses villes…

Ne soyons pas la génération qui a perdu la retraite à 60 ans

Pour « regarder nos enfants dans les yeux » ne soyons pas la génération qui a perdu la retraite à 60 ans que nos parents ont gagné pour nous, luttons, ne nous laissons pas impressionner ! Des jours de salaires sont perdus, mais cela représentera de toute façon beaucoup moins que des années de retraite quils veulent nous voler…

On l'aura ! Nous sommes plus forts, plus nombreux, plus déterminés, nous défendons lintérêt de la grande majorité, le salariat, pas celui dun clique minoritaire, celle des riches dominants

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