Ce collectif autunois a été crée le 22 Octobre 2010 par des autunois qui sont des syndicalistes, des personnes oeuvrant socialement ou de simples citoyens.Le but de ce collectif est de ne plus laisser une poignée de nos dirigeants supprimer nos acquis sociaux.C'est aussi refuser de supprimer à court terme notre système de retraite par répartition et de le livrer à la capitalisation.
Bref, vous l'aurez compris, c'est un collectif de résistance au système capitaliste.
samedi 3 décembre 2011
mercredi 27 avril 2011
LE FRONT NATIONAL OU L IMPOSTURE SOCIALE
La confédération CGT vient de diffuser à l’intention de ses organisations un argumentaire de 11 pages contre les thèses du FRONT NATIONAL
Cet argumentaire est un excellent outil pour lutter efficacement contre le FN , car s il est indispensable de dire que le FN est un parti fasciste, cela n ’est pas suffisant .
Il faut démontrer que le FN est le pire ennemi des travailleurs , que ses propositions "sociales " qui semblent alléchantes sont en réalité des tromperies qui ne visent qu’ à renforcer encore plus l ’arbitraire , à diviser les travailleurs , à renforcer l ’autoritarisme dans les entreprises et à casser notre système de protection sociale ...
Il me semble que c ’est la meilleure méthode pour dissuader certains travailleur de voter LE PEN ...
SALAIRES ! 1er Mai 2011 C’est maintenant que ça se décide !
Le salaire doit permettre de vivre dans la dignité, de se nourrir, de se vêtir, d’accéder à un logement décent, d’assurer l’éducation de ses enfants, de se distraire, de se cultiver, etc.
Des luttes existent partout : manifestations, débrayages ou grèves de longue durée, pour la revalorisation des salaires, pour garantir des conditions de travail décentes, pour le maintien des emplois.
Pour l’Union Syndicale de l’Intérim CGT, la solution réelle passe par revendiquer de meilleurs salaires et des emplois stables !
Le mensonge, méthode de gouvernement pour tromper les salariés Patronat et gouvernement restent sourds aux revendications et enfoncent le clou en espérant nous faire avaler la négociation d’une pseudo-prime.
Le jeu de bonneteau orchestré par SARKOZY vise à exonérer les patrons de leur participation à l’effort collectif.
Selon le MEDEF, il serait indécent de revendiquer des augmentations de salaire.
En même temps, SARKO diminue le montant des allocations chômage en obligeant les chômeurs à accepter des boulots moins payés, éloignés de leur domicile.
Les entreprises d’intérim qui ne cessent de faire de succulents bénéfices (ADECCO a dégagé un bénéfice net de 423 millions d’euros pour l’année 2010 !) peuvent toujours compter sur un gouvernement des riches.
Ce dernier leur consent en plus, des réductions de cotisations sociales au détriment de la Sécu !
Défendre le salaire, c’est défendre la Sécurité Sociale et les Retraites ! Notre salaire, c’est le salaire net que nous percevons à la fin du mois.
C’est aussi les cotisations sociales.
Ces cotisations sont un salaire indirect socialisé qui nous permettent de sortir de la misère : faire face à l’accident, la maladie, le chômage. Ce sont les cotisations sociales qui assurent la retraite.
Lorsque le gouvernement décide de diminuer les cotisations patronales exonérant ainsi les patrons de ne pas cotiser sur une partie de la rémunération, c’est pour gonfler le profit des actionnaires.
Les conséquences : Un affaiblissement de la protection et une diminution même de notre salaire direct !
AUGMENTER LES SALAIRES, C’EST URGENT ! C’EST POSSIBLE !
Il faut donc se battre contre un patronat et un gouvernement qui, main dans la main, tentent de rogner sur les acquis des salariés au profit des plus riches.
Priorité aux salaires et non aux dividendes des actionnaires ! Parce que c’est le fruit de notre travail, il ne doit pas aller aux poches des actionnaires !
L’Union Syndicale de l’Intérim-CGT revendique de véritables augmentations de salaire, pas de la monnaie de singe !
➫ Un salaire minimum : 1600 € net /mois
➫ Un vrai 13ème mois pour TOUS les salariés de l’intérim
➫ Indemnités de petits déplacements et grand déplacement pour TOUS !
➫ L’âge de départ à la retraite à taux plein à 60 ans.
➫ Départ à la retraite anticipée à 55 ans pour ceux qui aujourd’hui sont cassés, usés
➫ Suppression du délai de carence pour arrêt maladie
➫ Un CDI dans l’entreprise utilisatrice pour les salariés intérimaires qui le souhaitent
➫ Un CDI dans l’ETT : continuité du contrat et rémunération assurés par l’agence jusqu’à nouvelle mission et garanti à qualification et rémunération au moins égales avec reconnaissance de notre ancienneté.
Ne cédons pas au fatalisme, défendons nos revendications !
La peur n’évite pas le danger. Courber l’échine n’a jamais évité les coups !
Dans ce pays, nous sommes plus de 2 millions d’intérimaires à trimer sur les chantiers, les usines et les sites industriels, …
Nous sommes plus de 20.000 salarié-e-s permanents d’agence d’intérim à subir les pressions à la «rentabilité» et la menace du licenciement pour des clopinettes !
Regroupons-nous, organisons-nous pour être plus forts !
Renforçons la CGT là où elle existe, créons-la quand elle n’existe pas.
Rejoignez la CGT !
Faisons du 1er Mai, une grande journée de solidarité et pour le Progrès social !
L’Union Syndicale de l’Intérim CGT (Manpower, Adecco, Randstad, Adia, Synergie, Start People, Crit, Riverchelles, Mercury, Leader, Triangle,…) appelle tous les salarié-e-s intérimaires et permanents, à se joindre massivement aux manifestations.
A Paris, l’USI-CGT vous donne rendez-vous
Le 1er mai dès 14 h 30, place de la République
Derrière les ballons gonflables de l’URIF-CGT et de l’USI-CGT
En Province, l’USI-CGT appelle les salariés et les militants à se joindre aux manifestations locales
De : USI CGT
mercredi 27 avril 2011
Bernard Thibault, s’adresse aux SG des organisations de la CGT
Bernard Thibault, Secrétaire général de la CGT, s’adresse aux SG des organisations de la CGT
Cher(e)s camarades,
À circonstance exceptionnelle, démarche exceptionnelle, je m’adresse directement aux secrétaires généraux des organisations de la CGT suite à l’annonce par la direction d’un parti politique, le Front national, de son intention de porter plainte à l’encontre de la CGT au motif qu’un de ses candidats aux élections cantonales est suspendu dans l’attente d’autres décisions. La direction du Front national revendique au travers de la tenue de ce futur procès d’en faire « un événement dans la vie politique et sociale française en faisant reconnaître le FN comme un parti politique comme les autres». Pour eux« la liberté d’opinion est bafouée», « il faut déverrouiller l’étau syndical » et cela s’inscrit « dans la stratégie de Marine Le Pende conquérir le champ social et le monde du travail » dixit P. Alliot, Vice Président du FN.
Naturellement, la CGT saura répondre devant tout tribunal de son bon droit. Les jurisprudences européenne et française sont suffisamment fournies pour qu’il n’y ait aucun doute sur l’issue juridique de cette affaire. Ce n’est pas tant le terrain du droit qui motive le FN que la campagne que cette affaire peut alimenter. Nous avons à faire face à une volonté délibérée d’instrumentalisation du combat syndical et donc de la CGT pour promouvoir les thèses du FN parmi les salariés. Après que nous ayons mis en échec par voie de justice, dans les années 90, toutes les tentatives du FN de créer des pseudos syndicats qui n’étaient que des succursales de ce parti (FN-Police, FN-RATP …), nous avons égalementrepoussé la tentative du FN de présenter ses candidats derrière la façade de la Confédération nationale desTravailleurs (CFNT) aux élections prud’homales de 2008. Confronté à ses échecs successifs, le FN avait explicitement indiqué dès cette époque que sa stratégie consistait à s’infiltrer dans les organisations existantes. Nous savons qu’il y est parfois parvenu dans des sections syndicalesd’autres confédérations peu regardantes. Cet entrisme dans les syndicats a clairement pour objectif d’en faire des marchepieds au service d’une stratégie politique.C’est ce qu’il a réalisé dans le syndicat CGT des Territoriaux de Nilvange affilié à la fédération des Servicespublics et à l’union départementale de la Moselle. Comment comprendre le choix du FN de présenter aux élections cantonales un adhérent de fraiche date (4 mois) si ce n’est pour instrumentaliser sa première qualité de secrétaire général d’un syndicat CGT. Cette appartenance syndicale qui est historiquement une tare aux yeux de l’extrême droite compte tenu « de la philosophie marxiste de la CGT » devient subitement une qualité en période électorale. Les deux organisations, union départementale et fédération concernées, travaillent en étroite relation pour faire face à la situation. Les membres de la Commission exécutive confédérale réunis le 1er mars ont apporté un soutien unanime aux procédures qu’elles ont engagées. Nous avons également décidé d’élaborer un argumentaire détaillé pour les organisations qui reviendra sur la véritable nature du FN. J’ai clairement indiqué lors de notre discussion qu’il revenait en particulier aux secrétaires généraux des organisations de la CGT de veiller au respect des valeurs fondamentales et des statuts de la CGT dans leur organisation. Cela nécessite de revenir sur quelques principes :
‡ la CGT est ouverte à tous les salariés quels que soient leurs statuts social et professionnel, leur nationalité, leurs opinions politiques, philosophiques et religieuses ;
‡ la liberté de candidature aux élections politiques est elle aussi reconnue dés lors qu’elle s’exerce en respectant l’indépendance de l’organisation et que nul ne se réclame de son appartenance à la CGT pour des fins autres que l’action du syndicat. C’est une règle de vie commune qui s’applique quelques soient les étiquettes et qui préserve ainsi l’unité des adhérents dans la CGT pendant et au-delà des campagnes électorales. Ces principes rappelés, il n’est cependant pas envisageable qu’au nom de la liberté d’opinion dans la CGT, la CGT puisse être représentée, à quelque niveau que ce soit, par des militants revendiquant par ailleurs publiquement leur adhésion au concept de « préférence nationale » qui est le socle du FN. Ceci pour une raison simple mais oh combien essentielle : cela est contraire aux principes et aux valeurs fondamentales de la CGT inscrits dans ses statuts.
La CGT « agit pour une société démocratique, libérée de l’exploitation capitaliste et des autres formes d’exploitation et de domination, contre les discriminations de toutes sortes, le racisme, la xénophobie, et toutes les exclusions » (statuts de la CGT). Le FN, quoi qu’il en dise, ne peut pas être considéré comme un parti politique comme les autres, par la CGT comme par l’ensemble du mouvement syndical. Les positions du FN, en préconisant la préférence nationale sont même contraires aux principes républicains et aux textes internationaux, comme les tribunaux l’ont dit lors de jugements successifs. Il est de notre responsabilité dans ce contexte de faire preuve d’une grande vigilance et d’une réactivité collective déterminée. C’est une exigence supérieure à toute autre considération, y compris la perte éventuelle de syndiqués, voire exceptionnellement la perte d’un syndicat. On ne transige pas avec les valeurs fondatrices de la CGT. Les organisations syndicales qui, en Europe, n’ont pas su porter les principes d’entraide et de solidarité qui sont au fondement de la constitution des syndicats, sont aujourd’hui en prise aux pires difficultés, avec des partis d’extrême droite très influents, voire au sein de gouvernements. L’histoire nous enseigne que les partis fascistes se sont souvent parés de vertus sociales pour accéder au pouvoir. Face à ce risque majeur pour les salariés et la démocratie, il est de notre responsabilité d’éclairer les salariés par l’information et le débat sur la réalité des thèses et des positions du FN, sur le plan économique et social comme en matière de libertés publiques. Même repeinte à « la couleur Marine », l’exploitation par le FN des peurs et de la précarité sociale engendrée par les politiques en vigueur demeure la même et trouve sa source selon lui dans une cause principale : l’étranger. L’immigré comme le français qui n’est pas « de souche » sont ainsi présentés comme les responsables de tous les maux. Cela a comme conséquence de détourner l’attention des véritables causes de l’exploitation dont les salariés, quelque soit leur origine, sont victimes et donc de contribuer à entretenir le système tant décrié. D’ailleurs, régulièrement, les déclarations du FN ont dénoncé les mobilisations syndicales, ce fut encore le cas lors des manifestations pour défendre les retraites :
‡ Marine Le Pen le 22 octobre 2010 : « Ensemble, gouvernement et syndicats jettent la France dans le chaos … Voilà deux semaines que la France s’installe dans le chaos, entre grève, manifestations et blocus … La tolérance zéro doit s’appliquer à tous les émeutiers. »
‡ Bruno Gollnisch le 4 novembre 2010 : « le sabotage de l’économie française caractérise l’action des dirigeants de la CGT … Ces blocages frappent avant tout les salariés qui se rendent à leur travail, les entreprises et menacent l’emploi … La CGT doit être rendue pénalement responsable, ses dirigeants doivent en répondre ».
Face à l’offensive du Front national, soyons convaincus que l’opinion et le comportement de la CGT auront de l’influence chez les salariés. Mettons la conviction nécessaire dans les formes de débat permettant la participation la plus large des syndiqués afin d’empêcher le FN d’instrumentaliser la CGT et de duper les salariés sur ses motivations véritables. Autant que de besoin, la direction confédérale pourra vous apporter le soutien nécessaire dans vos initiatives.
Voilà, Cher(e)s Camarades, les éléments d’information et d’appréciation que je tenais à vous apporter et qui permettront, je l’espère, de mobiliser par votre intermédiaire l’ensemble des directions syndicales pour la défense de nos valeurs communes.
Bien fraternellement et bon courage.
Bernard THIBAULT Secrétaire général de la CGT
Cher(e)s camarades,
À circonstance exceptionnelle, démarche exceptionnelle, je m’adresse directement aux secrétaires généraux des organisations de la CGT suite à l’annonce par la direction d’un parti politique, le Front national, de son intention de porter plainte à l’encontre de la CGT au motif qu’un de ses candidats aux élections cantonales est suspendu dans l’attente d’autres décisions. La direction du Front national revendique au travers de la tenue de ce futur procès d’en faire « un événement dans la vie politique et sociale française en faisant reconnaître le FN comme un parti politique comme les autres». Pour eux« la liberté d’opinion est bafouée», « il faut déverrouiller l’étau syndical » et cela s’inscrit « dans la stratégie de Marine Le Pende conquérir le champ social et le monde du travail » dixit P. Alliot, Vice Président du FN.
Naturellement, la CGT saura répondre devant tout tribunal de son bon droit. Les jurisprudences européenne et française sont suffisamment fournies pour qu’il n’y ait aucun doute sur l’issue juridique de cette affaire. Ce n’est pas tant le terrain du droit qui motive le FN que la campagne que cette affaire peut alimenter. Nous avons à faire face à une volonté délibérée d’instrumentalisation du combat syndical et donc de la CGT pour promouvoir les thèses du FN parmi les salariés. Après que nous ayons mis en échec par voie de justice, dans les années 90, toutes les tentatives du FN de créer des pseudos syndicats qui n’étaient que des succursales de ce parti (FN-Police, FN-RATP …), nous avons égalementrepoussé la tentative du FN de présenter ses candidats derrière la façade de la Confédération nationale desTravailleurs (CFNT) aux élections prud’homales de 2008. Confronté à ses échecs successifs, le FN avait explicitement indiqué dès cette époque que sa stratégie consistait à s’infiltrer dans les organisations existantes. Nous savons qu’il y est parfois parvenu dans des sections syndicalesd’autres confédérations peu regardantes. Cet entrisme dans les syndicats a clairement pour objectif d’en faire des marchepieds au service d’une stratégie politique.C’est ce qu’il a réalisé dans le syndicat CGT des Territoriaux de Nilvange affilié à la fédération des Servicespublics et à l’union départementale de la Moselle. Comment comprendre le choix du FN de présenter aux élections cantonales un adhérent de fraiche date (4 mois) si ce n’est pour instrumentaliser sa première qualité de secrétaire général d’un syndicat CGT. Cette appartenance syndicale qui est historiquement une tare aux yeux de l’extrême droite compte tenu « de la philosophie marxiste de la CGT » devient subitement une qualité en période électorale. Les deux organisations, union départementale et fédération concernées, travaillent en étroite relation pour faire face à la situation. Les membres de la Commission exécutive confédérale réunis le 1er mars ont apporté un soutien unanime aux procédures qu’elles ont engagées. Nous avons également décidé d’élaborer un argumentaire détaillé pour les organisations qui reviendra sur la véritable nature du FN. J’ai clairement indiqué lors de notre discussion qu’il revenait en particulier aux secrétaires généraux des organisations de la CGT de veiller au respect des valeurs fondamentales et des statuts de la CGT dans leur organisation. Cela nécessite de revenir sur quelques principes :
‡ la CGT est ouverte à tous les salariés quels que soient leurs statuts social et professionnel, leur nationalité, leurs opinions politiques, philosophiques et religieuses ;
‡ la liberté de candidature aux élections politiques est elle aussi reconnue dés lors qu’elle s’exerce en respectant l’indépendance de l’organisation et que nul ne se réclame de son appartenance à la CGT pour des fins autres que l’action du syndicat. C’est une règle de vie commune qui s’applique quelques soient les étiquettes et qui préserve ainsi l’unité des adhérents dans la CGT pendant et au-delà des campagnes électorales. Ces principes rappelés, il n’est cependant pas envisageable qu’au nom de la liberté d’opinion dans la CGT, la CGT puisse être représentée, à quelque niveau que ce soit, par des militants revendiquant par ailleurs publiquement leur adhésion au concept de « préférence nationale » qui est le socle du FN. Ceci pour une raison simple mais oh combien essentielle : cela est contraire aux principes et aux valeurs fondamentales de la CGT inscrits dans ses statuts.
La CGT « agit pour une société démocratique, libérée de l’exploitation capitaliste et des autres formes d’exploitation et de domination, contre les discriminations de toutes sortes, le racisme, la xénophobie, et toutes les exclusions » (statuts de la CGT). Le FN, quoi qu’il en dise, ne peut pas être considéré comme un parti politique comme les autres, par la CGT comme par l’ensemble du mouvement syndical. Les positions du FN, en préconisant la préférence nationale sont même contraires aux principes républicains et aux textes internationaux, comme les tribunaux l’ont dit lors de jugements successifs. Il est de notre responsabilité dans ce contexte de faire preuve d’une grande vigilance et d’une réactivité collective déterminée. C’est une exigence supérieure à toute autre considération, y compris la perte éventuelle de syndiqués, voire exceptionnellement la perte d’un syndicat. On ne transige pas avec les valeurs fondatrices de la CGT. Les organisations syndicales qui, en Europe, n’ont pas su porter les principes d’entraide et de solidarité qui sont au fondement de la constitution des syndicats, sont aujourd’hui en prise aux pires difficultés, avec des partis d’extrême droite très influents, voire au sein de gouvernements. L’histoire nous enseigne que les partis fascistes se sont souvent parés de vertus sociales pour accéder au pouvoir. Face à ce risque majeur pour les salariés et la démocratie, il est de notre responsabilité d’éclairer les salariés par l’information et le débat sur la réalité des thèses et des positions du FN, sur le plan économique et social comme en matière de libertés publiques. Même repeinte à « la couleur Marine », l’exploitation par le FN des peurs et de la précarité sociale engendrée par les politiques en vigueur demeure la même et trouve sa source selon lui dans une cause principale : l’étranger. L’immigré comme le français qui n’est pas « de souche » sont ainsi présentés comme les responsables de tous les maux. Cela a comme conséquence de détourner l’attention des véritables causes de l’exploitation dont les salariés, quelque soit leur origine, sont victimes et donc de contribuer à entretenir le système tant décrié. D’ailleurs, régulièrement, les déclarations du FN ont dénoncé les mobilisations syndicales, ce fut encore le cas lors des manifestations pour défendre les retraites :
‡ Marine Le Pen le 22 octobre 2010 : « Ensemble, gouvernement et syndicats jettent la France dans le chaos … Voilà deux semaines que la France s’installe dans le chaos, entre grève, manifestations et blocus … La tolérance zéro doit s’appliquer à tous les émeutiers. »
‡ Bruno Gollnisch le 4 novembre 2010 : « le sabotage de l’économie française caractérise l’action des dirigeants de la CGT … Ces blocages frappent avant tout les salariés qui se rendent à leur travail, les entreprises et menacent l’emploi … La CGT doit être rendue pénalement responsable, ses dirigeants doivent en répondre ».
Face à l’offensive du Front national, soyons convaincus que l’opinion et le comportement de la CGT auront de l’influence chez les salariés. Mettons la conviction nécessaire dans les formes de débat permettant la participation la plus large des syndiqués afin d’empêcher le FN d’instrumentaliser la CGT et de duper les salariés sur ses motivations véritables. Autant que de besoin, la direction confédérale pourra vous apporter le soutien nécessaire dans vos initiatives.
Voilà, Cher(e)s Camarades, les éléments d’information et d’appréciation que je tenais à vous apporter et qui permettront, je l’espère, de mobiliser par votre intermédiaire l’ensemble des directions syndicales pour la défense de nos valeurs communes.
Bien fraternellement et bon courage.
Bernard THIBAULT Secrétaire général de la CGT
jeudi 17 février 2011
Solidarité avec les travailleurs de N.Dentressangle
Rouges de colères contre le patronat des transports.
Quel avenir pour les 56 Salariés du site d'Autun
Depuis le lundi 7 février, les 56 salariés de TND sont en grève et bloquent l'établissement sans " entrave à la libre circulation des personnes et des marchandises "
Défendre l'emploi des salariés de Norbert Destressangle, c'est défendre l'intérêt de tous.
Aujourd'hui c'est 56 personnes chez Dentresangle, demain c'est une dizaine d'emplois à Ecomarché et après?
Il faut arrèter la destruction de nos emplois,il y va de l'avenir de notre futur, de notre jeunesse et de nos emplois. Quel avenir pour Autun?
Il n'y aura qu'à demander au député de sortir toutes les entreprises qu'il avait dans sa manche pendant la campagne des municipales.
Mobilisons nous, cela devient urgent
Rendez-vous mercredi 23 février
à 10 h 00
Place de la gare à Autun
Solidarité avec les travailleurs de N.Dentressangle
Quel avenir pour les 56 Salariés du site d'Autun
Depuis le lundi 7 février, les 56 salariés de TND sont en grève et bloquent l'établissement sans " entrave à la libre circulation des personnes et des marchandises "
Défendre l'emploi des salariés de Norbert Destressangle, c'est défendre l'intérêt de tous.
Aujourd'hui c'est 56 personnes chez Dentresangle, demain c'est une dizaine d'emplois à Ecomarché et après?
Il faut arrèter la destruction de nos emplois,il y va de l'avenir de notre futur, de notre jeunesse et de nos emplois. Quel avenir pour Autun?
Il n'y aura qu'à demander au député de sortir toutes les entreprises qu'il avait dans sa manche pendant la campagne des municipales.
Mobilisons nous, cela devient urgent
Rendez-vous mercredi 23 février
à 10 h 00
Place de la gare à Autun
Solidarité avec les travailleurs de N.Dentressangle
lundi 7 février 2011
Le gouvernement veut censurer les appels à manifester sur Facebook
(Article en provenance de Numerama) Le ministère de l’intérieur et l’ancien secrétariat d’état à l’économie numérique ont contacté Facebook pour lui demander de supprimer les appels à manifestations non déclarées auprès des préfectures, et pour identifier plus rapidement les auteurs.
On se souvient qu’avant l’été, de nombreux apéros géants avaient été organisés via Facebook. A Nantes, l’une de ces fêtes avait viré au drame, avec la mort d’un jeune qui avait sauté d’un pont avec 2,4 grammes d’alcool dans le sang. Plutôt que de blâmer l’inconscience de l’un des quelques 10 000 participants, ou de reconnaître que ce type d’accident fait souvent les pages des faits divers dans les journaux locaux, la presse en avait fait le procès de Facebook et de ses manifestations spontanées.
Suite à cette mort tragique, le ministre de l’intérieur Brice Hortefeux avait fait savoir dans un communiqué qu’il organisait une réunion avec « les représentants des ministères, les préfets et les maires principalement concernés (qui) aura pour objet d’évaluer la mise en oeuvre des instructions déjà données aux préfets, de préciser les mesures permettant de faire face à ce type d’événements spontanés, de limiter les risques qu’ils font encourir notamment aux mineurs qui s’y rendent, et de coordonner la réponse des différents acteurs locaux« .
En octobre, la polémique a rebondi en Haute-Savoie après un autre accident terrible. »Plusieurs lycéens ont organisé une grève, répondant à un appel lancé notamment de façon anonyme via le réseau social Facebook. Au cours de cette manifestation, une jeune fille a été très grièvement brûlée au visage alors qu’elle se trouvait à proximité d’un feu allumé par deux autres lycéens« , rapportait le député UMP Martial Saddier dans une question au gouvernement sur « l’anonymat dans les échanges sur Internet ». Il lui demandait « quels moyens pourraient être mis en oeuvre afin de pouvoir identifier plus facilement les auteurs de tels messages sur Internet, notamment au sein des établissements scolaires« .
En réponse, le gouvernement révèle qu’un « contact a été pris avec Facebook par le ministère de l’intérieur et par le secrétariat d’État chargé du développement de l’économie numérique, afin de mettre en place des procédures pour rappeler les règles en vigueur, pour éventuellement supprimer les appels à une manifestation illicite, et pour en identifier les auteurs« . Le droit de manifester étant reconnu en France, le terme « manifestation illicite » ne peut viser que celles qui n’ont fait l’objet d’aucune demande d’autorisation préalable en préfecture, ce qui est le cas de l’énorme majorité des appels à manifester lancés sur Facebook.
Le gouvernement ne précise si le réseau social américain a accédé à cette demande, mais ajoute que « ‘c’est par une coopération avec les réseaux sociaux, dans le cadre du droit existant, qu’une solution satisfaisante pourra être trouvée« . Heureusement, il rappelle aussi au député que les enquêtes judiciaires permettent déjà de faire identifier les auteurs, puisqu’il est « possible d’exiger des fournisseurs d’accès Internet et des services en ligne concernés les données de connexion des auteurs des messages en cause« .
Rappelons par ailleurs que le député UMP Marc Le Fur a déposé en juin une proposition de loi, qui vise à encadrer spécifiquement les manifestations organisées par Internet, en obligeant à désigner un organisateur qui assumera la responsabilité. A défaut, la manifestation pourrait être interdite par la préfecture.
Silence, c’est votre école publique qu’on assassine !
Jeudi 10 Février 2011
Naturellement, quand un prof gueule contre les suppressions de postes dans l’Education Nationale. Il sent ces derniers temps dans la France, qui a élu qui on sait, comme un soupçon de corporatisme, y compris à gauche… y compris chez ceux qui ont pris la crise dans la gueule, c’est à dire les chômeurs. Alors quoi, les profs seraient-ils les seuls à vouloir passer entre les gouttes de la crise ? Regardez, il y a une dette énorme, des chômeurs comme s’il en pleuvait, des pauvres encore plus pauvres et eux ces fonctionnaires nantis, ils défendent leurs intérêts.
Alors, il faudrait prendre un cas concret, la ville où je vis : Dreux. L’an dernier, la dernière grande industrie a fermé, c’était l’usine Philips. Si vous rencontrez le responsable des restos du cœur, il vous dira, qu’on y connaît un niveau de pauvreté comparable à celui du Nord des ch’tis. Dans le quartier le plus pauvre de cette ville pauvre, où il faut faire une heure de train pour trouver le moindre travail, l’école est encore le seul service public, qui subsiste. C’est encore trop. Et, l’an prochain, après avoir lessivé les postes d’aides ou d’assistants, supprimé les dispositifs de Zone « sensible », le système fait en sorte que les CM se retrouvent à 28. Et ça, c’est le directeur, qui l’a décidé, contraint et forcé avec une enveloppe fixe, il a décidé de privilégier les CP, qui resteront à 20-22 au détriment des autres classes, au nom de l’autonomie. Au nom de l’autonomie des établissements, l’Etat fait faire les coupes sombres par les enseignements eux-mêmes. Ce dispositif est en place en collège, où les profs sont priés de se répartir la pénuries. Le système : soit les élèves ont toutes les heures dues en classe entière ou la moitié des heures en classes dédoublées. Super non ? En lycée professionnel classés anciennement ZEP, Zones sensibles, les groupes d’ateliers passeront de 10 à 15 avec l’abrogation de décret de 1991. Et si d’aventure, ça ne passait pas à cause de la sécurité, ben on devrait charger encore plus les effectifs dans les autres matières. A quand les amphis dans les lycées PRO ? En enseignement général, aucun dédoublement et des classes entières gonflées à bloc.
Si je résume des parents au chômage et en grande précarités et des enfants en difficultés dans écoles à l’abandon. Tout ça au nom de la DETTE… ILFAUT REMBOURSER LA DETTE… Et on nous dit, que ce n’est pas bien de laisser une dette aussi colossale à la jeunesse. D’accord. Les profs vont payer, c’est sûr et ça peut en réjouir certains… MAIS CE SONT LES JEUNES, QUI VONT PAYER DOUBLEMENT : D’abord avec une formation de merde… Ensuite avec des boulots de merde… Quand ce gouvernement s’attaque à l’école, il s’attaque à la jeunesse. Et ça c’est un scandale encore plus énorme, que l’affaire Bettancourt. Mais il est vrai, qu’à l’instar de la Tunisie, un peuple trop éduqué, ça peut être dangereux. En France, le gouvernement peut dormir sur ses deux oreilles… avec la complicité des medias, qui n’en disent mie.
De : JR
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article113021
Rassemblement Place de Beaune à Chalon à 14h30. Reconstitution d’une classe sauvage et symbolisation des suppressions de postes.
Naturellement, quand un prof gueule contre les suppressions de postes dans l’Education Nationale. Il sent ces derniers temps dans la France, qui a élu qui on sait, comme un soupçon de corporatisme, y compris à gauche… y compris chez ceux qui ont pris la crise dans la gueule, c’est à dire les chômeurs. Alors quoi, les profs seraient-ils les seuls à vouloir passer entre les gouttes de la crise ? Regardez, il y a une dette énorme, des chômeurs comme s’il en pleuvait, des pauvres encore plus pauvres et eux ces fonctionnaires nantis, ils défendent leurs intérêts.
Alors, il faudrait prendre un cas concret, la ville où je vis : Dreux. L’an dernier, la dernière grande industrie a fermé, c’était l’usine Philips. Si vous rencontrez le responsable des restos du cœur, il vous dira, qu’on y connaît un niveau de pauvreté comparable à celui du Nord des ch’tis. Dans le quartier le plus pauvre de cette ville pauvre, où il faut faire une heure de train pour trouver le moindre travail, l’école est encore le seul service public, qui subsiste. C’est encore trop. Et, l’an prochain, après avoir lessivé les postes d’aides ou d’assistants, supprimé les dispositifs de Zone « sensible », le système fait en sorte que les CM se retrouvent à 28. Et ça, c’est le directeur, qui l’a décidé, contraint et forcé avec une enveloppe fixe, il a décidé de privilégier les CP, qui resteront à 20-22 au détriment des autres classes, au nom de l’autonomie. Au nom de l’autonomie des établissements, l’Etat fait faire les coupes sombres par les enseignements eux-mêmes. Ce dispositif est en place en collège, où les profs sont priés de se répartir la pénuries. Le système : soit les élèves ont toutes les heures dues en classe entière ou la moitié des heures en classes dédoublées. Super non ? En lycée professionnel classés anciennement ZEP, Zones sensibles, les groupes d’ateliers passeront de 10 à 15 avec l’abrogation de décret de 1991. Et si d’aventure, ça ne passait pas à cause de la sécurité, ben on devrait charger encore plus les effectifs dans les autres matières. A quand les amphis dans les lycées PRO ? En enseignement général, aucun dédoublement et des classes entières gonflées à bloc.
Si je résume des parents au chômage et en grande précarités et des enfants en difficultés dans écoles à l’abandon. Tout ça au nom de la DETTE… ILFAUT REMBOURSER LA DETTE… Et on nous dit, que ce n’est pas bien de laisser une dette aussi colossale à la jeunesse. D’accord. Les profs vont payer, c’est sûr et ça peut en réjouir certains… MAIS CE SONT LES JEUNES, QUI VONT PAYER DOUBLEMENT : D’abord avec une formation de merde… Ensuite avec des boulots de merde… Quand ce gouvernement s’attaque à l’école, il s’attaque à la jeunesse. Et ça c’est un scandale encore plus énorme, que l’affaire Bettancourt. Mais il est vrai, qu’à l’instar de la Tunisie, un peuple trop éduqué, ça peut être dangereux. En France, le gouvernement peut dormir sur ses deux oreilles… avec la complicité des medias, qui n’en disent mie.
De : JR
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article113021
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